Par rapport au dernier match face au Stade Malien, Maher Kanzari et ses joueurs doivent revoir totalement leur copie, dans les vingt derniers mètres notamment.
La Presse — S’il y a quelque chose qui devra changer ce samedi à Luanda contre Petro Atletico, c’est bel et bien l’attitude des joueurs sur le terrain qui ont laissé filer de belles opportunités de scorer. Nous avons nommé Florian Danho et Abdramane Konaté. Le premier qui, d’après les déclarations de l’entraîneur, semble être encore affecté par le penalty raté au derby. Il est bloqué mentalement et psychologiquement. Or, ce n’est guère le moment de piétiner dans les 20 derniers mètres et tirer à côté, alors qu’on est royalement servi nez à nez avec le gardien de but adverse.
Le second, qui a la lourde mission de remplacer Youssef Belaïli, peine aussi à améliorer son jeu, même s’il se démène comme il peut pour ouvrir des brèches depuis le couloir gauche.
Ce duo a lamentablement raté sa sortie lors de la première journée de la phase de groupes de la Ligue des champions contre le Stade Malien. Abdramane Konaté est passé à côté d’une belle opportunité de scorer à la 70’. Florian Danho a raté deux buts tout faits, dont un à la 78’, soit douze minutes avant la fin du temps réglementaire. Si Danho ou Konaté avaient concrétisé l’une des deux dernières occasions, le match aurait pris une autre tournure avec probablement un effondrement total du Stade Malien.
Avec les mêmes…
La délégation « sang et or » s’envolera demain matin pour Luanda par vol spécial. L’avion de l’Espérance décollera à 10h00. Côté effectif, le coach « sang et or » est contraint de composer avec les mêmes joueurs étant donné que l’infirmerie ne désemplit pas. Tous les blessés ne reprendront la compétition qu’après la longue trêve hivernale. Ainsi, Maher Kanzari devra se passer des services de Mohamed Amine Tougaï, Yan Sasse et Ibrahima Keita, sans oublier le grand absent, Youssef Belaïli.
Sur place, une seule séance d’entraînement est prévue à Luanda, vendredi à l’heure du match (17h00) sur la pelouse du stade national du 11-novembre.
A Luanda, seule la victoire compte pour calmer la colère des supporters.
Lundi à la reprise des entraînements, l’ambiance a été, le moins qu’on puisse dire, électrique malgré le huis clos imposé. Des supporters mécontents ont réussi à faire entendre leurs voix et, à vrai dire, leurs propos étaient durs envers Maher Kanzari en particulier.
