Partenariat : Place aux conventions gouvernementales/ non gouvernementales!
Réussir la riposte anti VIH/sida se traduit par le partenariat entre les institutions de l’Etat et la société civile. En juin 2025, l’ATL MST/ sida a signé une convention avec le ministère de la Santé dans le but de renforcer les capacités de la riposte et de promouvoir la sensibilisation et la prévention. «C’est le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement en Tunisie) qui gère la subvention récipiendaire principale, notamment en matière de fonds.
Grâce à la convention avec le ministère de la santé, de nouveaux horizons s’ouvrent aussi bien en matière de renforcement des actions que l’on veut plus orientées vers les besoins de la population, mais aussi en matière de financement», explique Mme Aïda Mokrani, coordinatrice générale des projets à l’ATL MST/ sida.
Certes, les bailleurs de fonds continuent à financer les actions de l’association. Néanmoins, une éventuelle régression de fonds serait probable. «Il faut toujours avoir un plan B pour garantir le financement de l’association et la pérennité de ses interventions. Nous comptons cinq ou six associations engagées dans la riposte et c’est minime, en comparaison de la population nationale. Autant tenir bon pour continuer à assurer notre mission», souligne-t-elle.
Cette convention revêt l’aspect d’un contrat social ; une nouvelle vision en matière de coordination et de partenariat que l’association compte développer en signant d’autres conventions avec d’autres ministères. L’idée étant de multiplier les plans d’action et de vulgariser, au mieux, l’information. «Les gens ont tendance à oublier vite ce qu’on leur dit et ce qu’on tente d’inculquer chez eux comme réflexes préventifs. Aussi, la vulgarisation de l’information doit-elle être continue», souligne-t-elle.