Accueil A la une Saber Rebaï envoûte Hammamet : une soirée entre nostalgie, amour et héritage

Saber Rebaï envoûte Hammamet : une soirée entre nostalgie, amour et héritage

Il fait partie des rares artistes à entretenir durablement sa carrière prolifique et à rester à la hauteur de sa réputation solaire : il s’agit de Saber Rebaï. Le temps d’une soirée, le prince du Tarab arabe et tunisien a, non seulement conquis son large public, mais il a aussi fait vivre sur scène tout son univers musical et dansant, en interprétant avec une grande maîtrise ses plus grands classiques, tout en présentant des nouvelles chansons.


2h15 de morceaux vibrants, tantôt nostalgiques, tantôt rythmés, ont retenti. Ils ont fait l’effet de parenthèses musicales entretenues via sa voix légendaire, son charisme unique, et sa présence sur scène qui magnétise petits et grands. Rebaï a oscillé entre chansons inédites et anciennes. Le patrimoine musical traditionnel a été, comme à l’accoutumée, largement entretenu. Son répertoire se distingue car l’icône titille la mémoire et les souvenirs et puise dans la nostalgie collective et l’histoire.

Le trésor musical ancien est composé d’un registre oriental et tunisien d’une richesse inépuisable.

Au-delà de sa maîtrise technique et de son interprétation admirable, retrouver Saber Rebaï sur scène reste un moment d’échange profondément convivial et humain. Pour cette soirée du 2 août 2025, il offre des morceaux tels que « Barcha », « Daloula » et « Mezyena ». Une attitude avenante, une sensibilité débordante et une bienveillance propre à lui, s’emparent de l’amphithéâtre de la ville de Hammamet et bouleversent les spectateurs mélomanes.

Rebaï trancende son audience en chantant des thèmes indissociables à la femme, au patriotisme, à l’amour sous toutes ses formes. « Achiri », « Ezz El Habayeb », « Tmanit »… autant de tubes qui se sont succédé pour le plus grand bonheur du public présent.

En chœur, le public fusionne avec l’aspect instrumental grandement présent, en chantant et en répétant, à la parole près ses textes. Les morceaux attendus « Athada El Aalem » ou « Sayd Errim » ont fait vibrer les spectateurs. L’artiste a revisité le registre de Mohamed Jamoussi et n’a pas manqué d’interpréter « Sidi Mansour ».

« Me produire sur la scène du festival de Hammamet nécessite un travail particulier, différent, distingué, dû à la spécificité de l’endroit et à son public démarqué. Le challenge est bien plus grand à chaque fois ». Précise en premier lieu l’artiste lors d’un point de presse.

Il en profite pour annoncer la sortie d’un nouveau clip « Madha Laou » dans quelques jours. Il ajoute que la force du propos, la commercialisation d’un tube, son aspect technique bien travaillé, font principalement la qualité d’un morceau. Générer des vues seulement ne fait pas le succès d’une chanson. Saber Rebaï souhaite partager prochainement avec son public sa collaboration précieuse avec Marwan Khoury.

Sur plus de 30 ans de carrière, Saber Rebaï n’a pas perdu de sa force. Il éblouit toujours autant son public notamment en variant les styles et à prendre le risque perpétuel de rejouer et de réinterpréter ses plus grands succès. Un choix artistique qui traduit son succès. L’idole confie ne pas se passer de ses tubes piliers qui ont façonné sa carrière.

Robyn Bennett, une vedette du jazz américain, est invitée à venir se produire, ce soir, sur la scène du FIH. Elle s’apprête à conquérir son public tunisien

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *