Près de 1 400 quartiers informels construits sans autorisation abritent environ un million de Tunisiens, a déclaré lundi 11 août le député Sabeur Jelassi lors de son intervention sur les ondes de la radio Diwan. Fm.
Selon lui, les habitants de ces zones populaires ne disposent pas des services de base tels que l’électricité, l’eau, l’assainissement et le revêtement des routes. Il a précisé que leur nombre a augmenté depuis la dissolution des conseils municipaux.
Le parlementaire a indiqué que quatre initiatives législatives sont actuellement examinées par la Commission de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire, toutes liées au logement. Deux d’entre elles, proposées par des députés, visent à régulariser la situation des constructions en infraction aux permis de bâtir et à régler la situation foncière des quartiers informels.
Jelassi a estimé que ces textes, qui seront étudiés dès la reprise parlementaire, pourraient représenter une avancée sociale majeure et générer des ressources pour l’État. Les deux autres projets de loi, d’initiative présidentielle, concernent la vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion sociale dans le cadre du système de « location-vente ».
Le député a affirmé que l’ensemble de ces initiatives législatives constitue une solution durable aux problèmes de logement et de précarité sociale en Tunisie.