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A la une Société

Ralentisseurs sauvages : Quand la sécurité tourne au danger

  • 28 août 17:50
  • 4 min de lecture
Ralentisseurs sauvages : Quand la sécurité tourne au danger

La Presse — Communément appelés «dos d’âne», ils sont destinés à la protection des utilisateurs de la route: piétons qui traversent, cyclistes, véhicules, etc. Ils obligent les conducteurs à réduire leur vitesse.

Ils ont des caractéristiques bien spécifiques. Par exemple en Europe, ils répondent aux caractéristiques suivantes :

« La norme est de 10 cm de hauteur maximale et 4 mètres de longueur. Les dos d’âne ont une forme arrondie et une saillie d’attaque de moins de 5 mm, tandis que les ralentisseurs trapézoïdaux ont un plateau et des rampants plus longs. Ils doivent être signalés par des panneaux et des marquages au sol et être implantés à une vitesse cible de 30 km/h, avec un coefficient de frottement limité. 

Ils ne doivent pas dépasser 10 centimètres de hauteur ».

Chez nous, il y a autant de gouvernorats et de municipalités que de caractéristiques.

Cela fait un joli casse-tête pour les conducteurs.

La route reliant Kairouan à Gafsa détient sans doute le record. C’est tant mieux, car elle connaît une activité débordante (vivement la conception d’une autoroute) et les conducteurs pressés voudraient bien arrivés à destination le plus vite possible. Mais le problème, c’est que les ralentisseurs nouvellement mis en place n’ont pas plus d’un mètre de largeur et une hauteur impressionnante. De quoi briser des fusées de direction si on se laisse surprendre.

En plus, on vient de commencer le traçage au sol. Les signalisations verticales ne sont pas toujours posées avant le dos d’âne. D’où une magistrale envolée dans les airs.

Au lieu de prévenir le danger, ils risquent fort de le provoquer.

Ne pourrait-on pas consentir un peu plus de matériaux et les mettre à niveau?

Cela ne fera que respecter les mensurations d’usage.

Signalisation

Dans un pays touristique, la signalisation est primordiale. Et notre pays est de ceux qui sont agréables à parcourir en voiture. Nos amis algériens rencontrés sont captivés par les découvertes qu’ils font. Ils seront de plus en plus nombreux à  choisir ce genre de tourisme où on bouge et l’on passe de la mer à la montagne, du désert aux vestiges de civilisation millénaire.

Les panneaux sont mal placés. On est obligé de se tordre le cou pour se situer.

Des «panneaux» tout petits pour indiquer la direction d’un chef-lieu, c’est quelque peu déplacé.

Revoir le positionnement, les formats, poser une œuvre d’art (laissez faire les jeunes), rappeler une direction, ne serait pas de trop.

Taxis collectifs (encore)

Il ne s’agit pas de s’acharner. Il y a ceux d’entre eux qui gagnent dignement leur vie. Mais c’est révoltant de voir l’un d’entre eux circuler entre Raoued et Raoued Plage — il ne va pas plus loin —, ce qui suppose que c’est un clandestin, sans lunette arrière, sans pare-chocs, avec un seul phare, d’une saleté repoussante.

D’abord pourquoi ne pas leur donner des numéros comme pour les taxis ?

Ensuite, est-ce si difficile de leur imposer une discipline de comportement ?

Etat lamentable

C’est celui de la benne d’enlèvement des ordures ménagères du côté de la Cité Flamants Roses bordant l’avenue de la Méditerranée. Elle soulève les bacs (par quel miracle), vide le contenu puis elle les lâche. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.

Conséquence : tous les bacs n’ont plus de roues et sont défoncés au point de devenir presque inutilisables. Ils le seront certainement dans un proche avenir.

Où est le service entretien ?

L’avenue de la Méditerranée

Elle longe toute la côte de Raoued Plage en passant par la Cité des Juges.

On est en train de poser des conduites. Très bien.

Mais ces travaux auront peut-être la chance d’être terminés avant la fin du siècle, au rythme où ils vont.

Ensuite, avancer en laissant les nouvelles bouches d’égouts dépassant le sol de plus de trente centimètres et sans boucher convenablement les tranchées, sans qu’il n’y ait de lumière (une ou deux lampes fonctionnent, les autres sont grillées), cela représente un danger mortel.

S’il y a accident fatal, qui est responsable ?

Auteur

La Presse

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