Ghassem Wardani, trésorier de l’Ordre des architectes de Tunisie, a révélé que l’État tunisien subit chaque année des pertes financières importantes, estimées à environ 40 millions de dinars, en raison de la négligence accordée aux permis de construire.
Lors de son intervention ce jeudi 28 août 2025 sur les ondes de la Radio Nationale, Wardani a appelé les institutions publiques concernées à accorder une attention prioritaire à la gestion des permis de construire afin d’enrayer ces pertes.
Il a précisé que le nombre de permis de raccordement à l’électricité et au gaz s’élève à près de 94 000, avec des frais réglementaires variant généralement entre 250 et 400 dinars tunisiens par permis.
Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle des municipalités et de généraliser la présence des architectes dans ces structures, afin de garantir le respect des plans d’urbanisme et d’améliorer la qualité de l’aménagement territorial.
Cette démarche contribuerait non seulement à sécuriser les revenus de l’État mais aussi à promouvoir un développement urbain durable et ordonné.