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Sport

Au fait du jour : La continuité, qualité la moins partagée

  • 22 septembre 19:20
  • 3 min de lecture
Au fait du jour : La continuité, qualité la moins partagée

La PresseLe compteur est déjà ouvert et les raisons importent peu. Sofiene Hidoussi a quitté le CAB et plié aux pressions. Bon, cela concerne parfois un technicien dont personne ne doute de ses qualités, mais qui souffre d’une… bougeotte chronique, qui le pousse, pour des raisons qu’il est le seul à pouvoir expliquer, à aller voir ailleurs.

Il n’est donc pas l’exemple de la continuité.

D’autres sont partis comme Mohamed Tlemçani, Lassâad Dridi, Wajdi Bouazzi une fois les premiers résultats enregistrés.

N’empêche que certains sont maintenus à leurs postes au nom de la  continuité. Mais c’est d’une rareté extrême et ces changements sont le fait d’une frilosité qui saisit les comités directeurs, souvent obnubilés par le «choc psychologique » qui joue parfois de mauvais tours.

Pourtant, il  faudrait   adopter le principe, imposer cette continuité à des clubs rongés par la bougeotte et qui croient que le changement d’entraîneur est toujours une solution pour relancer les résultats.

Le choix de la continuité pour un entraîneur signifie le garder même si  les résultats ou les défis ne suivent pas. Cette réaction peut provenir de la confiance dans le travail accompli par l’entraîneur, tout en évitant de perturber la dynamique de l’équipe en optant pour une stabilité à moyen ou long terme. 

Les avantages de la continuité sont en fait convaincants. C’est ainsi qu’étant donné que l’entraîneur  connaît bien l’équipe, les joueurs et le milieu ambiant  favorisent la communication, et la cohésion. Le changement est porteur de  perturbations en termes de tactique, relationnel et psychologique.    

Tout dépendra des résultats et de la réaction des supporters et des dirigeants.

Il n’en demeure pas moins que l’entraîneur doit être un technicien prêt à se remettre en question, analyser et s’adapter. L’entêtement   coûte parfois le titre, mais ssurément à la base du divorce forcé et de la mise à plat de tout le programme établi en début de saison, il y a de l’incompréhension.

Cela peut déboucher sur une perte de confiance qui remet en question les performances et les ambitions projetées.

De nouvelles idées ou de nouvelles approches sont dès lors nécessaires pour faire repartir le groupe. Ce n’est pas toujours facile.

Auteur

La Presse

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