Quand sécurité rime avec équité : La stratégie de Kaïs Saïed
Spéculation, trafic de drogue et menaces à la sécurité intérieure de l’État ne sont pas des phénomènes isolés. Ils constituent les trois facettes d’un même défi que le Président Kaïs Saïed a identifié et sur lequel il a mis le doigt.
La Presse — En l’espace de quelques jours, le Chef de l’Etat Kaïs Saïed a présidé deux réunions de haut niveau au palais de Carthage avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, ainsi que ses principaux collaborateurs, à savoir Mourad Saïdane, directeur général de la Sûreté nationale, et Hassine Gharbi, directeur général de la Garde nationale.
Ces rencontres rapprochées ont donné lieu à des actions concrètes, allant du démantèlement de réseaux de drogue à des coups d’éclat inédits contre les spéculateurs, en passant par des avancées plus discrètes mais tout aussi significatives en matière de sécurité intérieure. Ces opérations reflètent la détermination de l’Exécutif à conjuguer fermeté et vigilance pour protéger la société tunisienne contre les dérives économiques et criminelles, conformément aux directives présidentielles.
Une étape majeure pour vivre dans la dignité
Pour le Président de la République, la sécurité ne se limite pas à un simple objectif opérationnel. Elle constitue le socle indispensable d’une société apaisée et stable, et permet aux citoyens de vivre dignement, d’accéder équitablement aux ressources et d’évoluer dans un environnement économique transparent, à l’abri de la corruption.
Dans cette optique, la lutte contre la spéculation et les monopoles ne relève pas uniquement de l’économie, mais constitue surtout un levier essentiel pour garantir la justice sociale et défendre les franges de la société les plus vulnérables face aux abus et aux diktats des réseaux criminels.
C’est dans cette logique que le Président Kaïs Saïed a appelé le ministère de l’Intérieur à redoubler d’efforts contre les pratiques monopolistiques et spéculatives, tout en poursuivant sans relâche le démantèlement des réseaux qui en profitent. Une illustration récente de cette politique s’est manifestée jeudi 25 septembre, lorsque la chambre criminelle du tribunal de première instance de Ben Arous a condamné 11 individus, surnommés les «habata», à des peines allant de deux à sept ans de prison ferme, accompagnées d’amendes comprises entre 50 000 et 100 000 dinars. Ces prévenus, accusés de spéculation et de manipulation des prix, étaient impliqués dans des fraudes entravant l’approvisionnement et la distribution des marchés.
Ces verdicts marquent une étape majeure dans la lutte contre les intermédiaires agissant illégalement, accusés de perturber la régulation des prix et de profiter des pénuries de produits de première nécessité.
Les trois facettes d’un même défi
Sous l’impulsion du Président de la République, la traque des barons de la spéculation se poursuit, s’inscrivant en toute logique dans le cadre d’une campagne nationale sans relâche visant à combattre le monopole et la manipulation des prix, avec pour objectif de protéger les consommateurs face à la flambée du coût de la vie.
Dans le même élan, la lutte antidrogue connaît une intensification sans précédent, marquée par des saisies spectaculaires, en particulier aux ports de Radès et de La Goulette, et l’arrestation de plusieurs suspects. Ces deux fronts illustrent la volonté des autorités d’assécher les réseaux criminels qui, par leurs pratiques spéculatives ou leurs trafics illicites, fragilisent l’économie nationale et nourrissent l’instabilité sociale.
Dans une ferme démarche pour protéger l’État et la société, les autorités sécuritaires intensifient leurs efforts pour neutraliser les menaces pesant sur la sécurité nationale. Récemment, le Pôle judiciaire antiterroriste a ordonné l’incarcération d’un ressortissant étranger suspecté d’avoir orchestré une attaque contre un navire de la Flottille Soumoud, stationné à Sidi Bou Saïd. Les premières investigations mettent en lumière des liens avec des acteurs étrangers, confirmant ainsi le caractère grave et prémédité de cette opération.
Ainsi, spéculation, trafic de drogue et menaces à la sécurité de l’État ne sont pas des phénomènes isolés. Ils constituent les trois facettes d’un même défi que le Président Kaïs Saïed a identifié et sur lequel il a mis le doigt dès les premières réunions au palais de Carthage.
Pour le ministère de l’Intérieur, il s’agit de protéger la sécurité nationale, de défendre le pouvoir d’achat des citoyens et, au-delà de ces actions, d’assurer la dignité de tous les Tunisiens, dans le cadre d’une action continue et coordonnée. Cette stratégie ne se limite pas au territoire national, elle implique également un renforcement des collaborations régionales et internationales, notamment avec les pays voisins, afin de prévenir toutes les menaces et d’assurer un environnement stable et équitable pour tous les Tunisiens.