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Sport

Le CSS s’impose largement à Kairouan : Le tournant

  • 7 octobre 19:30
  • 3 min de lecture
Le CSS s’impose largement à Kairouan : Le tournant

Une victoire précieuse qui a permis à Mohamed Kouki et sa bande de pousser un gros ouf de soulagement. 

La Presse — Il était temps ! Sur le point de faire ses valises après le flot de critiques dont il avait fait l’objet, Mohamed Kouki a su bien profiter du match contre la JSK pour remporter un succès large et brillant et faire taire ainsi ses détracteurs.

Après une longue période de vaches maigres, les Sfaxiens ont pu renouer avec leur football spectaculaire, surtout en première mi-temps et inscrire trois buts tout en conservant, détail important, la cage de Dahmen inviolée tout au long de trois matches.   

Ce succès a été le fruit d’un changement de plan de jeu et l’abandon du 3-5-2 non fructueux et du retour au 4-4-2 avec un pressing sur l’adversaire plus haut, une meilleure possession de la balle. Cette audace a été payante. Avec un soutien de poids dans le périmètre de vérité adverse qui a mis fin à son isolement d’attaquant baroudeur, Omar Ben Ali a fait exploser son talent jusqu’ici caché, en offrant un penalty à Hichem Baccar et en inscrivant le deuxième but salvateur, ainsi que le troisième but. 

Évidemment, Mohamed Kouki n’en pouvait qu’être réjoui : «Nous avons retrouvé nos repères collectifs, notre réalisme et notre efficacité devant les buts», a-t-il précisé avant d’ajouter: «C’est ce qui nous a terriblement manqué, notamment dans notre match contre l’ASG où nous avons créé une ribambelle d’occasions de but sans arriver à les concrétiser. Avec les trois buts marqués contre la JSK, c’est la fin du blocage». 

Omar Ben Ali , le détonateur 

Il faut reconnaître que Mohamed Kouki a perdu beaucoup de temps avant d’abandonner son schéma de jeu de prédilection, le 3 -5-2, et la défense à trois. Peut-être que l’absence de Kévin Mondeka y est pour quelque chose, mais parfois à chaque chose malheur est bon.

Une charnière à deux composée de Habchia-Baccar, commence à s’imposer comme axe central sécurisant. Avec le retour de Hamza Mathlouthi sur le côté droit où Rayan Derbali et Mohamed Ali Mhadhebi se relaient sans s’imposer et Ali Mâaloul retrouvant la plénitude de sa forme sur le couloir gauche, ce sera une défense expérimentée.

Avec l’option pour Hasamadou Ouédraogo comme seule sentinelle au milieu et pour deux créateurs (Trabelsi- Mutyaba), un joueur très remuant et très rapide sur le couloir ( Iyed Belwafi) et deux pointes ( Ben Ali-Ogbole), Mohamed Kouki s’est donné les moyens d’être plus pesant en phase de projection vers l’avant. 

Omar Ben Ali, attaquant qui sent bien les coups entre les lignes et dans les intervalles, qui joue bien de la tête, a montré qu’il est une solution dans le dos des défenses adverses.  Omar Ben Ali a été le détonateur du réveil des Sfaxiens au moment opportun. Le match contre la JSK a été le bon déclic pour lui et pour toute l’équipe pour refaire surface. Le CSS, qui a grimpé à la 6e place, a trouvé les bons repères individuels et collectifs 

Auteur

La Presse

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