La Presse — Pour l’Afrique du Nord c’est le grand chelem. C’est la première fois que les nations maghrébines ont réalisé cette performance d’aller presque tous au mondial. Il manque bien sûr la Mauritanie et la Libye, mais c’est quand même une belle performance.
Les Tunisiens qui ont terminé en feux d’artifices avec des chiffres surprenants. Ils ont aligné 8 victoires, un nul, 19 buts marqués, zéro but reçu.
De quoi se mettre à rêver car, au départ, on avait douté de bien des choses. A commencer par le timonier qui allait conduire cette mission qualificative. Ce sont ensuite les noms de ceux auxquels on a préféré offrir des vacances bien méritées.
Ce sont enfin les relents d’une sortie de crise qui a secoué tout le football tunisien et qui a mis temps et polémiques pour se dissiper.
Cette reprise en main de l’équipe nationale à été menée de main de maître par Sami Trabelsi qui a écarté d’un revers de main les arguments qui mettaient en doute sa capacité à mettre en place des lignes rouges et à imprimer un rythme conquérant à sa sélection.
Belle allure
L’arrivée de jeunes éléments prometteurs, issus de la diaspora tunisienne, a facilité les choses et ces jeunes, il faudrait l’avouer, ont contribué à cette relance.
Maintenant que les chiffres sont bien là, bien des comptes sont à refaire. On n’en est plus à la qualification mais une renaissance est annoncée, non pas seulement voulue par les jeunes, mais aussi par les anciens qui ont remarquablement encadré l’ensemble. Cette symbiose a facilité la tâche. Le talent et le désir évident de s’affirmer ont fait le reste.
L’équipe tunisienne a belle allure. Elle ne possède pas de noms qui font claquer les langues, mais un ensemble qui s’est fait respecter.
Les chiffres sont là pour confirmer la mine réjouie de tous les joueurs, même de ceux qui avaient fait la tête à l’arrivée de ces jeunes renforts.
Les prochaines sorties seront de ce fait extrêmement importantes. Nous en saurons davantage si des rencontres sérieuses sont programmées. Il y a effectivement des contacts et on attend des confirmations. De quoi nourrir des espoirs et motiver les joueurs. La phase finale africaine et la Coupe du monde constituent des objectifs-rêves pour espérer, cette fois-ci aller… un peu plus loin.