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La ligne présidentielle pour la Tunisie : Réformer pour servir

  • 20 octobre 17:10
  • 4 min de lecture
La ligne présidentielle pour la Tunisie : Réformer pour servir

En passant en revue avec la Cheffe du gouvernement les différents dispositifs prônés par le projet de la nouvelle loi de finances 2026, le Président de la République a saisi l’occasion pour évoquer la situation générale dans le pays, plus particulièrement la marche des divers volets des services publics.

La Presse — En effet, après avoir fait le constat du lourd legs hérité du passé, le Chef de l’Etat a souligné l’existence de multiples défis qu’il faut relever selon des approches nouvelles basées sur une nouvelle pensée faisant preuve d’imagination et d’innovation dans tous les domaines de la dynamique socioéconomique.

A relever ici que le le Président Kaïs Saïed a insisté, plus précisément, sur le fonctionnement des services publics qui sont censés avoir un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens qu’il faut métamorphoser dans le sens positif du terme.

Il faut dire que sur ce point précis, le Chef de l’Etat a réitéré d’une manière ferme et claire qu’il était temps pour chaque responsable d’accomplir ses prérogatives d’une façon optimale pour que le commun des citoyens ressente les effets des actions menées par lesdits services dans le sens d’une amélioration de leurs conditions de vie.

Aussi le Président de la République ne rate-t-il aucune occasion pour rappeler les responsables à l’ordre en les exhortant à être à la hauteur des missions qui leur sont assignées tout en les avertissant qu’ils sont tenus d’assumer pleinement et entièrement les défaillances et autres irrégularités, car certaines personnes chargées des prestations au service du peuple, confondent responsabilité avec privilège ou butin.

D’ailleurs, l’avertissement adressé par le Chef de l’Etat aux défaillants a été direct et sans équivoque: «Cette situation ne doit plus perdurer», a t-il martelé tout en indiquant qu’il «n’y a plus de place pour les centres d’influence ni pour les relais des lobbies au sein des institutions de l’État dont le peuple a choisi souverainement la voie de la justice et de la liberté…».

De plus, le Président Saïed a joint à ces avertissements — et ce n’est pas une première — sa détermination à remplacer les défaillants par les jeunes compétences qui ne demandent qu’à éclore et faire preuve de disponibilité à servir la patrie avec dévouement et abnégation pour maintenir la ligne instaurée par le projet présidentiel en faveur de la Tunisie nouvelle.

Une chose est claire, pour mener à bon port le programme tracé depuis l’élection de 2019 et plus précisément depuis la mise en place du processus du 25 juillet 2021, il n’est plus question de faire confiance à ceux qui lorgnent un retour du passé marqué par les années sombres et les lobbies tristes nostalgiques d’un retour en arrière à qui le Président Kaïs Saïed est déterminé à barrer la route, dans le but évident d’éviter au pays de nouveaux déboires.

Sans oublier de mettre l’accent sur le fait que les salaires perçus par chaque responsable proviennent des deniers publics et, par conséquent, des fonds du peuple tunisien, destinés à le servir. Il en est de même pour les institutions et autres structures qui «engloutissent» l’argent du peuple sans contrepartie palpable  

Les injonctions présidentielles ne datent pas d’aujourd’hui ou d’hier, puisqu’il y a déjà plus de sept mois et à l’issue de visites dans bon nombre de régions à l’Ariana, à Tunis et à Gabès faisant suite à des constats d’ordre environnemental, le Chef de l’Etat avait adressé de sérieux avertissements aux responsables qui ne remplissent pas convenablement leurs obligations.

Auteur

La Presse