gradient blue
gradient blue
Actualités

« Il n’y a aucune convention secrète sur la migration illégale !»

  • 5 novembre 17:30
  • 2 min de lecture
« Il n’y a aucune convention secrète sur la migration illégale !»

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réfuté l’existence d’une quelconque « convention secrète » sur la migration illégale, en réponse à une question d’un député, hier, à l’occasion d’un débat en commission sur le budget du ministère pour 2026.

« Il n’y a aucune convention secrète. Ni légalement, ni déontologiquement, il ne peut y avoir une telle convention… », a-t-il affirmé.

La question migratoire a été soulevée par plusieurs députés, appelant à trouver une solution rapide à ce phénomène.

Dans son discours à l’ouverture des débats, M. Nafti a exprimé la disposition de la Tunisie à accueillir des migrant légaux pour l’éducation, pour recevoir des soins ou pour faire du commerce, « mais pas au-delà », a-t-il soutenu, rappelant que la migration illégale frappe plusieurs régions du monde.

Dans cet ordre d’idées, il a rappelé l’adhésion de la Tunisie aux efforts internationaux de lutte contre ce phénomène, entre autres, par l’encouragement du retour volontaire de ces migrants dans leurs pays, mais également par la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains qu’il a qualifié de « criminels ».

En termes de chiffres, le ministre a affirmé que pas moins de 19 mille migrants irréguliers ont pu volontairement regagner leurs pays d’origine depuis 2022, en coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations. Le rythme de ces rapatriements est en augmentation continue, selon les chiffres du ministère. Il est passé d’environ 7.000 en 2022 à 7.668 en 2025 (10 mois), avec une perspective d’atteindre les 10 mille à la fin de l’année en cours.

Concluant sur ce sujet, M. Nafti a affirmé que « l’Etat tunisien a supporté plus que sa capacité », appelant l’Union européenne et la communauté internationale à soutenir l’OIM pour atténuer ce phénomène et stabiliser les candidats à la migration illégale dans leurs pays d’origine.

Auteur

Lassâad BEN AHMED