« Yosr Kooli » à La presse : « Ma mission? Faire rayonner Abu Dhabi Art »
Cette jeune Tunisienne exerce aujourd’hui un métier de plus en plus indispensable dans les différents univers de l’économie, de la politique, des arts ou de la culture : la communication.
La Presse — Elle appartient à cette génération de jeunes pour qui le monde n’a pas de frontières. Tunisienne, Yosr Kooli a grandi au Canada, et travaille actuellement aux Emirats Arabes Unis.
Cette jeune Tunisienne exerce aujourd’hui un métier de plus en plus indispensable dans les différents univers de l’économie, de la politique, des arts ou de la culture : la communication.
Manager en Public Relations, elle est depuis dix ans leader en communication stratégique, et évolue dans des secteurs clés et diversifiés tels le gouvernement, l’aviation, l’industrie pharmaceutique, la finance, les arts, le sport ou les loisirs.
Son rôle ? Intégrer les relations avec les médias, gérer une communication de crise, protéger une image, développer une visibilité, prévoir et mesurer un impact. Vaste programme et nombreux challenges. Car, on le sait, les médias sont souvent le facteur le plus sensible et le plus difficile à gérer. Yosr Kooli a réussi, à travers sa carrière et ses engagements, à prouver ses capacités de transmettre les justes messages, de bâtir des relations de confiance, et d’obtenir les résultats adéquats.
Ce qui explique qu’on la retrouve aujourd’hui aux commandes de la communication d’Abu Dhabi Art, ainsi que de Abou Dhabi Art Fair, la foire d’art contemporain qui se taille la part du lion sur la scène de l’art au Moyen Orient.
Un défi important que cette jeune femme s’apprête à relever.Mais rien ne saurait faire peur à cette marathonienne dont l’objectif est de réaliser les six marathons majeurs dans le monde et de devenir la première femme tunisienne à y parvenir.« Cette année marquera ma seconde collaboration avec Abu Dhabi Art, un événement organisé sous l’égide du Département de Culture et de Tourisme d’Abu Dhabi avec les équipes avec lesquelles j’ai l’honneur de collaborer.
L’approche, ici, est complètement différente. J’ai déjà travaillé pour de grands cabinets et d’importants clients au Canada. Mais le dynamisme, la rapidité et l’exigence de qualité que l’on retrouve aux Emirats sont vraiment impressionnants. J’ai eu la chance de travailler sur la Formula 1, l’année dernière, un autre projet d’envergure qui demande plusieurs mois de préparation, mais Abu Dhabi Art demeure une expérience totalement unique et enrichissante pour moi».
Car, en effet, il ne s’agit pas simplement d’une foire ouverte au public sur une semaine, mais d’une initiative culturelle majeure, avec des programmes organisés tout au long de l’année.
La foire en elle-même étant l’événement phare car elle contribue à positionner Abu Dhabi en tant que destination culturelle mondiale. Cette foire se tiendra sur l’île de Saadiyat, surnommée « l’île culturelle » qui abrite des institutions culturelles de renommée internationale telles que le Louvre Abu Dhabi, teamLabPhenomena Abu Dhabi, ouvert cette année, le Zayed National Museum dont l’ouverture est prévue en décembre prochain, et le Guggenheim Abu Dhabi, très attendu. Yosr Kooli travaille certes sur la foire, mais la mission qui lui est confiée est bien plus vaste.
Passionnée par le monde des arts, curieuse des musées du monde, elle trouve là un projet qui correspond pleinement à sa sensibilité. « Bien sûr, mon travail ne se limite pas à la rédaction ou à la diffusion de communiqués de presse. Il consiste avant tout à faire rayonner Abu Dhabi Art et à faire découvrir l’Emirat d’Abu Dhabi aux médias internationaux à travers une véritable expérience culturelle.
Je travaille en étroite collaboration avec divers partenaires, organisations, entités, galeries et artistes afin de coordonner les initiatives de communication et de garantir une visibilité cohérente et impactante pour l’événement. Voir le résultat de ce travail pendant la foire est extrêmement gratifiant».
En fait, cette jeune Tunisienne, ayant vécu et étudié au Canada, a trouvé exactement ce qu’elle cherchait en venant s’installer aux Emirats : une nouvelle façon de travailler, des projets inspirants et de grande ampleur dans un environnement où tout semble possible.
ALYA