Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a souligné que les sanctions pour les infractions commises par les médecins, y compris la publicité sur les réseaux sociaux, peuvent aller jusqu’à la radiation définitive de l’Ordre.
Lors d’une intervention téléphonique le jeudi 6 novembre 2025 sur les ondes de la Radio Nationale, Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a précisé que les sanctions décidées par le conseil de discipline concernant les médecins varient en fonction de l’infraction et vont du simple avertissement à la radiation de l’Ordre pour une durée d’un mois, 3 mois ou 6 mois, et peuvent aller jusqu’à la radiation définitive de l’Ordre.
Ben Maallem Hchichiya a expliqué qu’aucun médecin sur le territoire de la République Tunisienne ne peut exercer la profession s’il n’est pas inscrit à l’Ordre.
Elle a indiqué que l’avertissement émis par l’Ordre interdisant la publicité sur les réseaux sociaux concerne les médecins des secteurs public et privé, insistant sur la nécessité de respecter le Code des devoirs du médecin.
Elle a affirmé que l’interdiction de publicité pour les médecins n’est pas une restriction de la liberté, mais une application de la loi et un respect du Code des devoirs du médecin et de l’éthique professionnelle. Elle a ajouté que les médecins peuvent faire des apparitions médiatiques pour donner des conseils, sensibiliser et orienter, en mentionnant uniquement leur nom et leur spécialité, sans mentionner le lieu de travail ou d’autres données personnelles du médecin.
Dr. Maha Ben Maallem Hchichiya a révélé qu’une cellule de veille a été récemment créée au sein de l’Ordre pour suivre et enregistrer les manquements observés sur les réseaux sociaux.
Elle a précisé que l’une des missions de la cellule est de contacter le médecin concerné pour l’avertir en cas d’excès, et si l’excès se répète, l’auteur de l’infraction est passible de poursuites et de mesures nécessaires prises par le Conseil de Discipline.
Elle a mentionné que les infractions sont multiples et ne se limitent pas seulement à la publicité directe ou indirecte sur les réseaux sociaux. Il existe également des infractions liées aux faux certificats médicaux, qui constituent une erreur plus grave que la publicité, selon ses termes.
Concernant la mise à jour des textes légaux en vigueur, l’intervenante sur la Radio Nationale a signalé que l’Ordre est en train d’examiner l’ensemble des lois relatives à la profession pour les actualiser en collaboration avec le Ministère de la Santé, afin qu’elles soient en phase avec l’époque actuelle.
Elle a assuré que de nombreuses lois verront bientôt le jour après leur révision avec l’autorité de tutelle.