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ARP : vers un allègement de la fiscalité sur les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ?

  • 6 novembre 18:24
  • 2 min de lecture
ARP : vers un allègement de la fiscalité sur les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger ?

Le député Fadhel Ben Torkia a appelé, mardi, au Palais du Bardo, à alléger la pression fiscale pesant sur les transferts financiers des Tunisiens résidant à l’étranger, estimant que ces derniers constituent un pilier essentiel de l’économie nationale grâce à leurs envois de devises.
Intervenant lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à la poursuite de l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2026, Ben Torkia a souligné que les Tunisiens à l’étranger participent activement à la relance de l’économie nationale, mais qu’ils ne bénéficient pas d’un traitement équitable de la part de l’État.
Le député a dénoncé les obstacles administratifs et fiscaux qui freinent leurs initiatives d’investissement en Tunisie, citant notamment la multiplicité et la complexité des taxes. Il a également regretté l’absence, dans le projet de loi de finances 2026, de mesures concrètes visant à freiner la fuite des compétences et des diplômés tunisiens vers l’étranger.
Ben Torkia a plaidé pour la création d’emplois au profit des titulaires de diplômes supérieurs, qui attendent toujours, selon lui, une réelle volonté politique pour mettre fin à la marginalisation et à la précarité.
D’autres députés ont, de leur côté, réclamé l’allocation de budgets suffisants pour soutenir l’emploi dans les régions prioritaires et réduire le chômage, tout en appelant à la mise en œuvre d’initiatives législatives favorisant l’insertion professionnelle.
Certains élus ont proposé d’accorder aux jeunes chômeurs des cartes de soins à tarif réduit, garantissant leur droit à la santé et limitant les comportements à risque.
Par ailleurs, plusieurs interventions ont critiqué les mesures sociales prévues dans le projet de loi de finances, jugées financées principalement par l’endettement. Des députés ont estimé que le discours social du gouvernement dissimule une fragilité financière profonde.
Enfin, d’autres élus ont exprimé leur étonnement quant à l’inscription directe de l’augmentation salariale dans le projet de loi de finances, sans concertation préalable avec les partenaires sociaux, estimant que cette mesure imposée risque de fragiliser les entreprises privées.

Auteur

La Presse