La Presse — Au lendemain de la rencontre livrée à la grande équipe de Brésil, nous avons appelé à «ne pas s’emballer». Dans sa déclaration d’après match, Sami Trabelsi a tout résumé en déclarant «qu’une bonne performance doit être répétée plusieurs fois pour en tirer les meilleures conclusions». Pour participer à cette coupe arabe, nous avons été obligés de «faire avec les moyens du bord».
Pas moins de quatorze joueurs habituellement titulaires ne sont pas là en coupe arabe, à savoir Hannibal Mejbri, Sebastian Tounekti,, Montassar Talbi, Yan Valery, Ali Abdi, Elyès Skhiri, Saifallah Latif, Mortadha Ben Ouanes, Elias Sâad, Issa Laïdouni, Dylan Bronn, Nader Ghandri, Alaa Ghram et Elyès Achouri.
Considérant que l’équipe de Tunisie ne devrait pas s’abstenir, il fallait y aller.
Bien sûr, nos adversaires ne reconnaissent pas ces absences et, pour eux, c’est l’équipe de Tunisie qui était là. Et c’est la vérité.
Et tout le monde savait que l’équipe de Tunisie était l’équipe à battre. Nos adversaires ont tout simplement joué avec le même état d’esprit qui a prévalu dans nos rangs lorsque nous avons rencontré le Brésil.
Enseignements
Et comme il y a toujours des enseignements à tirer d’un match, surtout joué dans des circonstances particulières, il faudrait faire la part des choses et se pencher sur les véritables lacunes.
En fin de compte, l’équipe n’était pas sûre de ses mouvements. Pourtant, la majorité de ses joueurs n’ont jamais joué ensemble.
Ils ont rejoint le groupe un à un et il manquait cette assurance qui a tant prévalu lors des rencontres officielles. Sans pour autant chahuter la joie de nos amis syriens, leur but est la conséquence du mauvais placement de la défense et il est curieux que Dahmen ne soit pas intervenu pour orienter son positionnement.
Ce que nous trouvons regrettable, c’est bien d’avoir appelé des joueurs qui n’ont plus rien à faire dans une sélection… fautes enfantines, mauvaises passes ont ponctué ce match.
Qu’ils aient fait une carrière exceptionnelle ou qu’on les ait convoqués en respect à cette carrière, cela revient au même. Tout a une fin et ils devraient être priés d’aller prolonger leur carrière ailleurs et non pas devenir un poids dont on ne sait pas comment se débarrasser.
Trabelsi avait promis d’appeler des jeunes. Il aurait mieux fait de solliciter ceux qui ont brillé parmi les moins de 21 ans ou les moins de 17 ans.
