Commentaire – Rencontre Kaïs Saïed – Moustapha Ferjani : Saïed, les soignants et la refondation du service public
Confirmant l’importance cruciale accordée à la santé des citoyens en tant que secteur prioritaire, le Président de la République, Kaïs Saïed, vient de rencontrer le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani, pour transmettre, d’abord, ses salutations et son hommage au corps médical, paramédical et agents, tout en mettant en exergue leurs compétences, leur dévouement et leur abnégation inégalée.
Le Chef de l’Etat a mis l’accent, à cette occasion, sur certains points essentiels, dont la nécessité d’offrir les meilleures prestations de services dans la mesure où le droit à la santé constitue un droit fondamental de l’homme, selon l’article 43 de la Constitution .
En effet, cet article stipule la garantie par l’Etat de la prévention et des soins de santé à tout citoyen avec la mobilisation des ressources nécessaires en vue d’assurer la sécurité et la qualité des services en la matière, d’où l’appel pressant du Président Kaïs Saïed à ce que ce droit soit accessible à tous les citoyens où qu’ils se trouvent.
C’est dans cet ordre d’idées que la rencontre a permis de passer en revue l’émergence prochaine de bon nombre d’établissements hospitaliers et les conditions de démarrage de la mise en exploitation du centre médical à distance, appelé à éviter les conditions de déplacements pénibles et de permettre un diagnostic et des prescriptions de traitement à distance.
D’ailleurs, n’en déplaise aux détracteurs, la médecine tunisienne a sa réputation à défendre dans la mesure où, comme l’a mentionné le Président de la République, on parle avec fierté de l’Ecole de médecine tunisienne, riche en performances aux échelles régionale et internationale.
Cela nous amène à souligner l’obligation de se débarrasser des “intrus” qui prétendent faire partie du corps médical et paramédical alors qu’ils sont, selon les termes utilisés par le Chef de l’Etat, des ignorants sans la moindre relation avec le domaine de la santé et qu’il faut combattre avec détermination dans le but évident de préserver le niveau, reconnu mondialement, de notre médecine et du corps qui y exerce, à l’instar de la lutte menée dans tous les domaines dans le cadre de la « guerre de libération nationale».
Il est utile de veiller, en même temps, à ce que les différents acteurs en la matière bénéficient de leurs pleins droits, comme l’a mis en relief le Président Kaïs Saïed qui a exprimé, haut et fort, sa désapprobation des textes juridiques en vigueur jusqu’à présent, dans la mesure où ils ont contribué, malheureusement, à une « situation totalement inacceptable ».
En définitive, tout est mis en place pour aboutir à un système sanitaire efficace grâce à un service de haute qualité et à l’apport d’améliorations avantageuses, au niveau des ressources humaines et des infrastructures de base, au profit, sans exclusive, de tous les citoyens et de toutes les régions de Tunisie.