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Société

CNAM et pharmacies privées : le torchon brûle de nouveau

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  • 4 décembre 14:48
  • 2 min de lecture
CNAM et pharmacies privées : le torchon brûle de nouveau

Le Bureau national du syndicat tunisien des Propriétaires de Pharmacies Privées a décidé, mercredi, de suspendre la délivrance de médicaments sous le régime du tiers payant pour les affiliés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), et ce, à partir du 8 décembre courant.

Dans ce contexte, Naoufel Amira, l’ancien Président du syndicat des propriétaires de pharmacies privées, a confirmé ce jeudi 4 décembre 2025 que le déficit financier des pharmacies a atteint un niveau considérable.

Il a souligné que la crise entre les deux parties a débuté en 2015, suite à la décision du gouvernement de l’époque d’avancer le versement des pensions de retraite sur le transfert des fonds de la Caisse de Sécurité Sociale et de la Caisse de Retraite et de Prévoyance Sociale au profit de la Caisse d’Assurance Maladie.

Amira a indiqué, dans une déclaration au programme « Expresso », que la situation actuelle est devenue étouffante et qu’il n’est plus possible d’avancer davantage, confirmant que les financements ne sont pas disponibles et que la crise a atteint une phase sans précédent.

Il a ajouté que la décision de suspendre la délivrance des médicaments sous le régime du tiers payant aura un impact direct sur les citoyens, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, dans un contexte de dégradation du pouvoir d’achat.

Amira a affirmé que le Syndicat cherche des solutions urgentes, appelant à ce qu’il y ait des oreilles attentives et à une stabilité à long terme pour le système, loin des conventions annuelles entre les pharmacies privées et la CNAM, afin que le secteur puisse établir des programmes clairs et durables.

Amira a également appelé à une révision du modèle de collaboration avec la CNAM, soulignant que la santé du citoyen demeure une priorité non moins importante que les dépenses de retraite, et a exhorté à éviter la crise pour préserver la santé des citoyens.

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Auteur

La Presse