Un nouveau chapitre s’ouvre au ST : Une équipe à réguler
Chokri Khatoui a, donc, quitté Le Bardo pour mettre le cap sur la Libye et le Stade Tunisien a, en retour, renoué avec Lassaâd Dridi aux manettes. Après deux passages, en 2013 et l’année suivante, Dridi retrouve un club qu’il connaît bien.
La Presse — Pour sa nouvelle mission, Lassaâd Dridi sera, donc, secondé par Walid Ben Thabet, entraîneur adjoint, Majed Brinis, second entraîneur adjoint, Aymen Ksiksi, coach des gardiens, deux préparateurs physiques, Socrate Barkati et Aymen Hayouni, alors que l’analyse vidéo sera confiée à Nabil Barkati.
Aujourd’hui cependant, avant d’identifier les objectifs de Lassaâd Dridi et ses besoins en termes de recrues, notons que son prédécesseur laisse derrière lui un groupe valeureux, une équipe performante et perfectible malgré le nombre important de joueurs-cadres partis monnayer leurs talents ailleurs, l’été dernier.
En effet, Chokri Khatoui a permis aux siens de faire un saut qualitatif, même si l’objectif d’atteindre la phase de groupe de la C3 n’a pas été atteint. Khatoui a ainsi quitté le Stade sur une note plutôt gaie en surclassant l’ASG (4-0), achevant la phase aller de L1 sur le podium, dans le sillage des deux leaders que les Stadistes talonnent à une unité.
Un club qui tient son rang en talonnant les premiers de cordée.
Un seul revers concédé, huit victoires de rang, une défense en béton et surtout une attaque performante. Le Stade de Khatoui a rempli sa part de contrat, et, forcément, Dridi devra prôner une certaine continuité même si des améliorations sont toujours possibles, en attaque et au milieu surtout.
Répondre à certaines exigences en termes de dispositions des joueurs qu’il faut aux places qu’il faut. Favoriser une stabilité du onze type pour améliorer les automatismes, les affinités et tout ce qui permettrait de mettre davantage d’huile dans les rouages. Lassaâd Dridi doit s’y atteler à présent.
Ralentir le rythme de l’alternance
Aujourd’hui, Lassaâd Dridi va donc profiter de la trêve internationale pour remplir les blancs sur le front et au cœur du jeu. Pas question de s’attarder sur le volet foncier, car l’équipe a, jusque-là, prouvé toute sa résilience même avec ce surcoût d’énergie et de ténacité qui anime souvent le Stade en fin de match.
En clair, le Stade Tunisien est compétitif, mais il lui manque peut-être un certain esprit de suite devant et à la manœuvre pour performer davantage. De la continuité donc, le mot est lâché et cette entreprise pourrait augmenter la production d’ensemble, ligne par ligne.
Au Stade, l’arrière-garde avec Farhati, Sahraoui, Sghaïer, Saïhi et Iyadh Riahi concentre en elle toute cette osmose défensive, même si Khalfa, Mizouni, Adissa et Mounir Jelassi sont disponibles.
Plus haut à présent, le besoin de stabilité se fait sentir avec des pistons qui n’enchaînent pas les matchs (les Smaâli, Thiam, Rifaâ Riahi et autre Yusuf Touré), des milieux offensifs qui suivent la même trajectoire, Ouerghemi, Ndaw, Adriano et Camara, alors que, dans le même temps, en attaque, entre les Saâfi, Khemissi, Aïfia, Ndiaye et Haboubi , il va falloir former un alliage qui dure au fil des matchs, soit tenir une combinaison qui enchaîne les rencontres. A Lassaâd Dridi de s’y atteler sans délais.
