Une année de victoires sécuritaires
I l est des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, et des actions qui marquent une rupture. Les saisies opérées cette année par les douanes, les réseaux criminels démantelés par les forces de sécurité, les millions de comprimés stupéfiants interceptés avant d’inonder nos quartiers…
Tout cela n’a rien d’anecdotique : c’est la preuve tangible que l’État tunisien est en train de reprendre la main, fermement et lucidement, sur des fléaux qui menaçaient de ronger la société de l’intérieur.
En l’espace de onze mois, 56,5 millions de dinars de marchandises illicites ont été arrachés aux circuits de la contrebande dans la seule région de Gafsa.
À l’échelle nationale, plus de 13 millions de comprimés stupéfiants, 760 kg de cannabis et 80 kg de cocaïne ont été saisis.
Ce sont là des exploits sans précédent. Car derrière ces chiffres, il y a autant de vies préservées, de quartiers protégés, de réseaux empêchés d’étendre leurs tentacules.
Cette dynamique ne tombe pas du ciel : elle résulte d’une stratégie nationale assumée, rappelée hier encore par le ministre de l’Intérieur, La Tunisie a choisi de lutter contre le crime organisé et la migration irrégulière en s’appuyant non sur l’arbitraire, mais sur un équilibre subtil entre fermeté et respect des droits humains.
À l’heure où certains pays oscillent entre excès répressif et laxisme chronique, nos institutions tracent un chemin clair : celui d’une autorité légitime, fondée sur la loi et consolidée par la coopération régionale et internationale.
L’approche sécuritaire se modernise aussi. La transition numérique engagée par le ministère n’est pas une simple mise à jour technologique : c’est un levier de souveraineté.
Carte d’identité biométrique, simplification des procédures, systèmes d’alerte et planification stratégique : tout cela contribue à rendre l’État plus agile, plus réactif, plus présent.
Le crime organisé prospère là où l’État est absent. Aujourd’hui, il ne l’est plus. Saisir des cargaisons de drogue avant leur dissémination, arrêter les filières transfrontalières, protéger les frontières, démanteler des réseaux… ce sont des actes qui changent le destin d’un pays.
Ce sursaut sécuritaire, adossé à une vision stratégique et à un appareil étatique revitalisé, marque une étape décisive.
Pour la première fois depuis longtemps, l’État tunisien ne se contente plus de réagir : il anticipe, il frappe, il protège.
Et surtout, il retrouve son autorité et avec elle, son avenir.
