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Editorial

La dépravation politique condamnée à finir

  • 13 décembre 17:00
  • 3 min de lecture
La dépravation politique condamnée à finir

La Tunisie a-t-elle besoin de satisfecit de la part des organisations internationales, plus particulièrement celles se proclamant non gouvernementales mais qui puisent publiquement leur financement dans les caisses soutenues par certains gouvernements qui financent, au vu et au su du monde entier, les tueries et diverses exactions quotidiennes guidées par Netanyahu à Gaza ?

On se pose la question et on l’adresse plus précisément à ceux et à celles qui écument quotidiennement les plateaux radio et TV qui leur sont encore ouverts à des heures de grande écoute, plus particulièrement auprès des femmes au foyer et des séniors sevrés durant de longues années de débats et d’analyses sérieuses des rapports publiés à intervalles réguliers par des organismes qu’on croyait indépendants sauf qu’ils se révèlent, de jour en jour, exerçant pour le compte de certaines parties dont les accointances n’échappent plus au peuple qui a atteint le seuil de discernement qu’il faut pour faire la part des choses.

En parallèle, certains responsables bloqués dans les méandrs de la décennie de braise continuent de s’ingénier à bloquer par tous les moyens et tous les stratagèmes imaginables ce que le gouvernement entreprend.

Y compris son intention, à titre d’exemple, d’augmenter les salaires au cours des trois prochaines années (26, 27 et 28) à des taux qui n’ont pas été encore fixés, mais qui ne seront pas, dans tous les cas de figure, inférieurs aux dernières majorations.

C’est ce qui ressort du consensus obtenu sur la loi de finances 2026, au moment où les syndicalistes se querellent  sur la date du prochain congrès extraordinaire de la centrale syndicale et créent une commission qu’ils appellent juridique chargée de trouver une astuce qui permette à certains d’entre eux de tirer les dividendes de la grève générale du 21 janvier et de remporter les élections du congrès qui sera, entre-temps, organisé et piloté par les patrons de la grève à leur guise.

Alors que le Chef de l’Etat, lui, poursuit sa bataille anticorruption et sa guerre contre les ingérences dans les affaires intérieures du pays.

Pour crier à l’intention de ceux qui rêvent encore d’un coup de pouce à venir de l’étranger que les Tunisiens maîtrisent, désormais, les meilleurs moyens pour écrire leur histoire et bâtir leur avenir, loin de toute forme de mainmise étrangère, de leçons «démocratiques cancéreuses» et de conseils amicaux distillés par des lobbies qui ont perdu toute crédibilité, y compris dans leurs pays.

Auteur

Abdelkrim DERMECH