L’assainissement au cœur de la politique environnementale en Tunisie
LA Tunisie accorde un intérêt majeur à l’environnement comme étant une composante essentielle de la dynamique nationale en vue d’un développement social et économique durable, et ce, grâce à la mise en place de concepts innovants favorisés par la réservation de près de 90 % du budget du ministère de tutelle.
En effet, les autorités concernées sont déterminées à allouer les ressources nécessaires, lors de l’exercice 2026/2027, dans le but évident d’améliorer l’environnement urbain, la santé publique et l’irrigation agricole devant être garantis par l’apport de l’Onas, la réutilisation des eaux traitées et la production d’énergie à partir des déchets.
Si on continue à évoquer la question environnementale, c’est pour rappeler la nécessité de rompre avec une gestion dépassée et intermittente du phénomène des déchets, malheureusement limitée, auparavant, à certaines campagnes de circonstance sans impact réel sur le vécu quotidien des citoyens.
Il ne faut pas perdre de vue que le dossier bénéficie d’une sollicitude particulière à la plus haute échelle dans la mesure où le Chef de l’Etat a réaffirmé l’impératif d’une action gouvernementale cohérente et continuelle tout en dénonçant le dysfonctionnement de nombreux services publics, sans oublier son insistance sur le rôle axial des responsables régionaux et locaux dans les opérations de nettoyage.
Le premier constat qui s’impose, donc, est qu’il faut couper court avec la mentalité de la gestion ponctuelle et inefficace des déchets dans la mesure où la propreté constitue un facteur principal quant à l’image de la Tunisie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Il est utile de mentionner, en s’en félicitant, que le département de l’Environnement a pris les devants en élaborant une stratégie articulée autour de quatre axes majeurs, en l’occurrence l’assainissement, la gestion et le traitement des déchets et l’aménagement du littoral.
Si l’on y ajoute la réalisation de la ceinture verte, tant souhaitée, englobant pas moins de sept gouvernorats du Centre et du Sud du pays avec l’objectif de promouvoir le développement économique et social, protéger l’environnement et lutter contre la désertification, on réalise le bienfait de cette action en la matière.
La Tunisie nouvelle est ainsi décidée à réussir l’opération de développement intégré profitant à toutes les catégories sociales sans distinction, sachant que plus de 1.300 projets environnementaux sont programmés pour la période 2026-2027 grâce à la mobilisation d’une enveloppe de près de 4.000 millions de dinars.
C’est dire que la dynamique est en marche avec l’espoir de bénéficier du suivi nécessaire.