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Célébration de la Fête de la révolution : Les chantiers du devenir national

  • 20 décembre 17:30
  • 5 min de lecture
Célébration de la Fête de la révolution : Les chantiers du devenir national

Le peuple tunisien a fêté sa révolution en renouvelant, d’abord, sa confiance en l’homme qui conduit son processus salvateur et en faisant comprendre, ensuite, aux dépravés qu’il n’est plus disposé à se faire arnaquer de nouveau.

Plus encore, ceux et celles qui ont investi la rue dans la capitale et dans les principales villes de l’intérieur ont envoyé un message clair et limpide: la consécration de la souveraineté est indissociable de la reddition des comptes et de l’éradication de la corruption sous toutes ses formes.

La Presse — Il est des moments d’une intensité historique avérée que seuls les patriotes savent saisir pour se ressourcer, recharger leurs accus et poursuivre dans la voie de la persévérance qu’ils ont choisie librement, conscienciement et sereinement parce qu’ils ont accédé au stade qui leur permet de décider souverainement de leur devenir.

Loin des idéologies rouges ou noires, des calculs des partis politiques ou des ONG et des ambitions louches des arrivistes qui ont cru faussement qu’ils sont arrivés. Sauf que le peuple qu’ils ont trompé a maintenant tout saisi, comme l’a précisé, jeudi 18 décembre 2025, le  Président de la République à l’adresse de Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, la Cheffe du gouvernement, venue au Palais de Carthage pour le féliciter à l’occasion de la célébration du 15e anniversaire de la Révolution de la liberté et de la dignité et pour lui dire que son équipe est déterminée à persévérer, en 2026, dans le chemin de l’effort, de l’abnégation et de l’innovation, sous toutes leurs formes.

En dépit de la mobilisation honteuse des dépravés de tout acabit, qui n’ont pas lâché prise et qui attendent toujours que leurs commanditaires reviennent sur leur décision de les avoir lâchés, tout simplement parce qu’ils considèrent, à juste titre d’ailleurs, que leur validité a vécu.

Et les événements ainsi que les discours qui ont accompagné la fête de la Révolution aussi bien dans la capitale que dans les régions de l’intérieur du pays, plus particulièrement à Sidi Bouzid, berceau de la liberté chèrement conquise par les Tunisiens, de montrer à ceux qui savent encore faire la part des choses et qui se sont libérés des démons du passé vécu sous les Troïka I et II et aussi sous la malheureuse parenthèse Hichem Mechichi pour se targuer aujourd’hui légitimement et fièrement de pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie et aussi fournir au monde l’image d’un pays qui a pris la décision de se prendre en charge, d’avancer sur la voie de la performance et de la qualité, de traiter avec les pays frères et amis sur la base fondamentale du respect strict de la souveraineté de chacun de ces mêmes pays et d’établir avec eux des rapports de partenariat productif et équitablement profitable, loin des pratiques révolues de colonialisme déguisé ou de propension à donner à notre pays de fausses leçons en matière de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, prodiguées par des bouchers qui n’hésitent pas à marchander au vu et au su de tout le monde leurs récompenses louches auprès de leur commanditaire, lui aussi ayant pris la décision de les démasquer lors de ses rencontres qu’il tient dans les chambres closes.

Le Chef de l’Etat, dont la limpidité des analyses et la prospective des approches ne surprennent plus personne parmi les Tunisiens qui ont résolument pris le parti de porter leur pays au sommet parmi les nations développées, mais surtout humanistes, a tracé, le 17 décembre, la voie qu’il urge d’emprunter, même si certaines embûches persistent encore, notamment dans les régions où les corrupteurs et les corrompus se croient intouchables ou tablent sur leurs accointances tribales ou ce qu’il demeure, encore, de leur appartenance syndicale ou même associative.

Il est, donc, clair que le peuple maintiendra sa mobilisation en vue de faire en sorte que l’éradication de la corruption et de la dépravation demeure un dossier prioritaire sur la table du Président au même titre que celui des augmentations salariales, de l’emploi des jeunes parmi les diplômés du supérieur et des centres de formation professionnelle, de l’application intégrale de la loi sur la sous-traitance sociale et de l’élaboration de la nouvelle loi d’orientation de l’enseignement et de l’éducation sous la bannière du Conseil supérieur de l’enseignement et de l’éducation dont la première mission est bien de réhabiliter l’école de la République et de lui redonner son éclat et son aura d’antan.

Les dossiers qui attendent le gouvernement en 2026 se distinguent par leur diversité et par leur complémentarité.

Dans la mesure où le Chef de l’Etat est convaincu que la souveraineté n’a de sens ou de poids qu’à la condition que le Tunisien se sente libre dans son pays et contribue effectivement et quotidiennement à l’édification de la Tunisie de demain.

Auteur

Abdelkrim DERMECH