Pour Ferjani Sassi et ses camarades, l’aventure africaine a déjà commencé.
Arrivés vendredi soir à Rabat, ils ont pris leurs quartiers et ont entamé, depuis hier, la préparation du premier match contre l’Ouganda.
La Presse — La Coupe d’Afrique des nations commence aujourd’hui. Ce soir, tous les regards seront tournés vers le stade Moulay Abdellah de Rabat qui accueillera à partir de 18h30 la cérémonie d’ouverture avant d’abriter à 20h00 le match d’ouverture Maroc-Comores.
Pour nos internationaux, la CAN a déjà commencé depuis vendredi soir quand leur avion a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Rabat-Salé. Ils ont rejoint par la suite leur hôtel où ils ont passé une bonne nuit de sommeil.
Une première journée assez chargée
Après avoir bien dormi la veille, histoire de se reposer de la fatigue du voyage même s’ils ont bénéficié de conditions optimales étant donné qu’ils ont joint directement la capitale marocaine via un vol spécial qui a décollé depuis Tabarka, nos joueurs se sont réveillés assez tôt, hier, et ils ont commencé la préparation pour le premier match de la CAN, ce mardi (21h00), contre l’Ouganda.
En prévision de leur match d’ouverture de la CAN, le premier jour en terre marocaine a été, d’ailleurs, assez chargé pour nos internationaux. Hier matin, l’effectif a été scindé en deux groupes pour une première séance d’entraînement effectuée à la salle sportive de l’hôtel.
Le premier groupe s’est entraîné à 10h15 et le deuxième à 11h00. L’après-midi à 17h00 a eu lieu une séance d’entraînement au Stade Annexe Lydex 1 situé au complexe de l’Université Mohammed VI.
Le soir à 19h00 s’est déroulée, au lieu de retraite de la sélection, une réunion d’information avec la CAF.
Gagner face à l’Ouganda
Après l’échec cuisant en Coupe arabe des nations, staff technique et joueurs aspirent à réussir leur première sortie à la CAN du Maroc en remportant le match contre l’Ouganda, histoire de démarrer le tournoi en grande pompe.
Une manière de se faire pardonner, mais aussi et surtout de faire baisser la pression après l’élimination précoce en Coupe arabe.
Réussir l’entrée en lice dans le tournoi continental est la promesse faite dans toutes les déclarations avant le départ pour Rabat que ce soit par le sélectionneur national Sami Trabelsi, le directeur sportif Zied Jaziri ou même les joueurs.
On peut affirmer dès lors que l’objectif que s’est fixé tout le monde, c’est de réussir notre entrée en matière de la CAN.
Et à vrai dire, quand nos joueurs s’y mettent, aucune sélection ne les arrête, même pas le Brésil. Puis, gagner le match d’ouverture est la clef de réussite de n’importe quel tournoi de grande envergure.
Une clé de réussite qui peut amener jusqu’à la finale.
La finale de 1996 à l’esprit
A la CAN de 1996 et alors qu’on s’y attendait le moins, les Khaled Badra, Adel Sellimi, Chokri El Ouaer, Zoubeir Baya et Mehdi Ben Slimane, pour ne citer qu’eux, ont créé la surprise en atteignant la finale perdue devant le pays hôte, l’Afrique du Sud.
Ils ont fait oublier la débâcle de la CAN précédente organisée chez nous en 1994 et que notre sélection avait quittée dès le premier tour. Tout le monde se souvient de la défaite du match d’ouverture concédée devant le Mali (0-2).
Comme quoi, après les débâcles, nous sommes en mesure de relever la tête et faire des miracles. C’est ce que nous attendons de Sami Trabelsi et sa bande.