Gouvernance, justice et équité : Les piliers du nouveau cap
Depuis le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, le Président de la République, Kaïs Saïed, a imprimé une orientation politique clairement assumée, souvent résumée par cette formule récurrente : « Nous menons une bataille de libération nationale, et l’État doit retrouver son rôle social et souverain ».
La Presse — Au fil des mois, cette ligne s’est matérialisée à travers des décisions, des réformes législatives et des actions de terrain traduisant un changement de cap revendiqué et assumé.
A maintes reprises et notamment lors de plusieurs Conseils des ministres, le Chef de l’État n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité d’en finir avec «l’inaction et les textes vidés de leur sens par des interprétations intéressées».
La Constitution de 2022 s’inscrit dans cette logique de clarification des responsabilités et de restauration de l’autorité publique, mettant un terme à une décennie marquée par l’instabilité institutionnelle et les conflits permanents entre les pouvoirs.
De la parole aux actes : un État qui reprend l’initiative
À travers ses rencontres régulières avec les ministres et hauts responsables au palais de Carthage, le Président a toujours rappelé que la force de l’État repose sur la justice et l’égalité devant la loi.
Cette orientation se traduit aujourd’hui par une accélération des réformes législatives et par la reprise en main de dossiers longtemps restés, sous l’emprise de certains lobbies, en suspens.
Dans ce contexte, les déplacements du Président de la République sur le terrain ont constitué l’un des marqueurs de cette nouvelle phase.
À l’occasion de visites dans des gouvernorats de l’intérieur, Kaïs Saïed a souvent dénoncé «la marginalisation organisée» et appelé à une répartition plus équitable des richesses.
Ces sorties, loin d’être protocolaires, ont souvent été accompagnées de décisions immédiates concernant des projets d’infrastructure, des services publics ou des situations sociales bloquées depuis des années.
Une dynamique économique soutenue par la stabilité et la bonne gouvernance
Dans plusieurs secteurs stratégiques, le Chef de l’Etat met en avant la souveraineté nationale comme principe directeur, affirmant en particulier que «la souveraineté alimentaire est une composante essentielle de cette souveraineté».
Cette approche se traduit par des résultats concrets, comme la filière oléicole qui connaît cette année une récolte exceptionnelle et le retour de la Tunisie parmi les principaux exportateurs mondiaux d’huile d’olive.
Elle se traduit aussi par le dynamisme du secteur touristique. En effet, en 2025, notre pays a connu une forte reprise des flux touristiques, avec plus de 5,2 millions de visiteurs accueillis au 20 juillet, soit une hausse d’environ 10% par rapport à 2024, et des recettes en progression significative.
Depuis le début de l’année 2025, jusqu’au lundi 22 décembre, la Tunisie a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, établissant un record historique qui souligne l’attractivité retrouvée du pays et la solidité de sa dynamique touristique.
Indubitablement, ces résultats sont le fruit d’une stabilité retrouvée sur le plan sécuritaire, conjuguée à une gouvernance plus structurée et proactive.
Depuis l’arrivée de Kaïs Saïed, des mesures ont été mises en place pour renforcer le contrôle des circuits économiques, lutter contre la spéculation et la contrebande, moderniser l’administration et simplifier les procédures.
L’amélioration des infrastructures, l’investissement dans les services publics et le soutien aux secteurs clés ont également contribué à créer un environnement propice à la reprise économique et au renforcement de la confiance des investisseurs et des citoyens.
Cette combinaison de stabilité, de réformes et de vision stratégique apparaît comme un facteur déterminant derrière la progression tangible de la Tunisie dans plusieurs domaines économiques et sociaux.
Si les défis restent nombreux, les progrès observables, qu’il s’agisse du retour de la Tunisie parmi les principaux exportateurs mondiaux d’huile d’olive, de la reprise exceptionnelle du tourisme ou de l’amélioration des infrastructures et des services publics, confirment que le pays est engagé dans une dynamique de renforcement de sa souveraineté et de valorisation de son capital humain.
La Tunisie, en mutation, semble ainsi jeter les bases d’un développement plus stable, inclusif et durable.