Fin 2025 : La dignité retrouvée pour les diplômés chômeurs
Le Président Kaïs Saïed concrétise son engagement social en offrant aux diplômés chômeurs de longue durée une place dans la fonction publique.
Cette mesure exceptionnelle, parmi d’autres initiatives concrètes menées cette année, montre que le travail n’est pas un slogan mais un véritable vecteur de dignité et de justice sociale pour tous.
La Presse — À quelques jours de la fin de l’année en cours, la publication au Journal officiel de la loi n°2025-18 du 22 décembre 2025 portant dispositions exceptionnelles pour le recrutement, dans le secteur public et la fonction publique, des diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée est venue marquer une avancée majeure dans la politique de la nouvelle République. Un grand ouf de soulagement pour les diplômés longtemps marginalisés sur le marché du travail.
Adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple le 16 décembre, cette loi, rappelons-le, institue un mécanisme exceptionnel et temporaire d’intégration des diplômés de l’enseignement supérieur confrontés à un chômage de longue durée dans les secteurs publics.
Elle s’inscrit dans le cadre des réformes engagées depuis 2025 et traduit la volonté de l’État de répondre de manière concrète et planifiée à une problématique sociale persistante.
Une mesure concrète pour l’emploi, la dignité et le renforcement de l’État
La mesure cible spécifiquement les diplômés inscrits depuis plus de dix ans à l’agence pour l’emploi, souvent marginalisés et exclus du marché du travail. Il ne s’agit pas d’un geste isolé ni d’un simple effet d’annonce.
En effet, cette démarche s’inscrit dans une vision politique cohérente, fondée sur le respect du droit constitutionnel au travail et la responsabilité de l’État de garantir un accès à l’emploi basé sur la compétence et l’équité.
Elle constitue l’un des piliers de la politique du Président de la République, Kaïs Saïed, qui place la justice sociale, la dignité par le travail et la réintégration des catégories longtemps marginalisées au cœur de son action.
Loin de résoudre à elle seule le chômage en Tunisie, cette loi adopte une logique d’exception assumée, dictée par l’urgence sociale et non par une approche idéologique. Le dispositif prévoit un recrutement progressif, encadré par des textes réglementaires et réparti dans le temps, afin de maîtriser son impact budgétaire.
Il répond également à des besoins réels dans plusieurs secteurs publics, notamment au niveau local, où le déficit en ressources humaines est manifeste. Incontestablement, ce recrutement contribue à renforcer l’administration et à offrir aux jeunes diplômés des perspectives stables, tout en soutenant le développement et la cohésion sociale du pays.
Des réformes non-stop
Cette loi s’inscrit dans la continuité d’une série de mesures adoptées depuis 2025 pour débloquer des situations professionnelles stagnantes depuis des années.
Elle reflète l’approche pragmatique de l’État, qui consiste à prioriser les dossiers sociaux, réduire la précarité de l’emploi, renforcer la fonction publique et créer les conditions nécessaires à d’autres réformes profondes.
Il s’agit surtout d’orientations prédéfinies par le Président de la République. En effet, Kaïs Saïed, a affirmé en avril 2025 au Palais de Carthage, lors d’une réunion tenue avec la Cheffe du gouvernement, le ministre des Affaires sociales, ainsi que le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, que « le travail, dont la Tunisie s’apprête à célébrer la fête en mai avec le reste du monde, ne doit pas rester un simple slogan, mais doit se concrétiser par une rémunération équitable et juste, et ce, dans les plus brefs délais ».
Par la signature de ce projet et sa publication, le Chef de l’État a joint ainsi l’action à la parole, d’autant qu’il s’agit d’un problème touchant directement à la justice sociale, au droit au travail et à la dignité.
Kaïs Saïed a toujours insisté sur la continuité du travail dans la voie tracée par le peuple, soulignant que toutes les législations doivent répondre aux attentes des Tunisiens et s’inscrire dans le cadre de leurs revendications légitimes en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale
Au-delà de cette mesure exceptionnelle, l’action de l’État sous la présidence de Kaïs Saïed illustre depuis le 25 juillet 2021 une volonté constante de répondre aux défis sociaux et économiques du pays.
Elle témoigne d’une approche pragmatique qui ne se limite pas à des textes législatifs, mais vise à créer des conditions durables pour l’emploi, la justice sociale et la dignité des citoyens.
Cette dynamique s’inscrit dans un projet plus large de transformation de la fonction publique, de régularisation des situations professionnelles bloquées et de renforcement de la cohésion sociale, ouvrant la voie à d’autres réformes structurantes et à un développement national inclusif.