Maya Ksouri publie « Balass el Yhoudi » : Une plongée dans les mémoires occultées
Cette nouvelle œuvre s’inscrit dans la continuité d’un parcours littéraire entamé avec « Rue d’Angleterre », premier roman remarqué où Maya Ksouri explore déjà, avec une sensibilité singulière, les fractures sociales et intimes de la Tunisie contemporaine.
La Presse — Dans son nouveau roman «Balass el Yhoudi» ( l’immeuble du juif), Maya Ksouri nous entraîne au cœur du tissu social tunisien et dans la mémoire des oubliées. L’autrice y explore les existences de personnages marginalisés, absents du récit officiel, et redonne voix à des vies longtemps réduites au silence.
Le récit se déroule dans l’espace de Balass el Yhoudi, lieu de croisements où se rencontrent et s’entrelacent les destins de femmes issues de classes sociales, de religions et de nationalités diverses. Liées par des trajectoires complexes, elles partagent le poids d’un passé douloureux et affrontent les défis d’un présent heurté.
Avec une langue à la fois tranchante et poétique, Maya Ksouri signe une écriture vibrante qui touche sans détour. Son roman réveille des questionnements essentiels sur la vie cachée des femmes, l’identité, la mémoire et l’appartenance. Au fil des pages, une vérité s’impose: les lieux ne racontent leurs histoires qu’à travers celles et ceux qui les traversent, et l’histoire ne conserve que les voix de ceux qui persistent à vivre.
Cette nouvelle œuvre s’inscrit dans la continuité d’un parcours littéraire entamé avec « Rue d’Angleterre », premier roman remarqué où Maya Ksouri explorait déjà, avec une sensibilité singulière, les fractures sociales et intimes de la Tunisie contemporaine. Journaliste, chroniqueuse et femme engagée, elle poursuit aujourd’hui son chemin d’écrivaine avec une plume qui questionne, dérange et éclaire.