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Les recettes touristiques et les transferts de la diaspora couvrent 120,9 % de la dette extérieure

  • 6 octobre 11:49
  • 2 min de lecture
Les recettes touristiques et les transferts de la diaspora couvrent 120,9 % de la dette extérieure

Les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque Centrale de Tunisie ce lundi 6 octobre 2025 ont révélé que les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés (transferts des Tunisiens résidant à l’étranger) couvrent 120,9 % du service de la dette extérieure.

Le service de la dette extérieure (remboursement du principal et des intérêts) s’est établi à 10 549,2 millions de dinars fin septembre dernier, enregistrant une légère baisse de 3,7 % (contre 10,9 milliards de dinars fin septembre 2024). Cette évolution reflète un effet temporaire d’allègement du fardeau du remboursement de la dette publique. Il est à noter que la diminution du service de la dette extérieure réduit les pressions sur l’économie nationale, permettant ainsi de consacrer une plus grande partie des ressources financières à l’investissement dans des projets de développement ou à l’amélioration des services publics.

Les revenus du travail cumulés ont atteint 6 485,9 millions de dinars fin septembre. Les transferts des Tunisiens à l’étranger ont enregistré une augmentation de 8 % par rapport à la même période en 2024 (pour atteindre 6 485,9 millions de dinars).

Les recettes touristiques, de leur côté, ont augmenté de 8,2 %, s’établissant à 6 264,3 millions de dinars fin septembre 2025. Le total des transferts des Tunisiens à l’étranger et des recettes touristiques au cours des neuf premiers mois de 2025 s’élève ainsi à environ 12 750,2 millions de dinars, face à un service de la dette extérieure de 10 549,2 millions de dinars.

Les réserves nettes en devises ont atteint 24,2 milliards de dinars, soit l’équivalent de 105 jours d’importation au 2 octobre 2025, contre 25,3 milliards de dinars (114 jours) un an auparavant. Cette diminution est principalement due à l’augmentation des importations d’énergie et de produits alimentaires, en plus des besoins de financement du budget de l’État.

Auteur

La Presse

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