La région du Moyen-Orient désatomisée : Le courage de parler le langage de la paix
Dans la Tunisie issue du processus salvateur du 25 juillet, le Chef de l’Etat inspire quotidiennement la diplomatie tunisienne pour innover, réveiller le monde et proposer les initiatives alliant courage et audace dans le but de jeter les fondements durables d’une paix totale et pérenne au Moyen-Orient. En obligeant, via l’ONU, les sionistes à détruire leurs armements atomiques. Comme ne cessent de l’exiger les Américains de l’Iran.
La Presse — Pour la Tunisie du 25 juillet, toutes les opportunités et tous les forums sont à exploiter afin de faire valoir la voix de la raison, le dialogue et le langage de la paix entre les peuples du monde sans attendre la survenue d’une guerre pour réagir.
Ainsi la diplomatie tunisienne qui s’est réconciliée, sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, avec les fondamentaux de son aura et de son poids sur la scène internationale, vient-elle de se distinguer de nouveau par ses initiatives courageuses et ses appels qui allient réalisme et pragmatisme.
De surcroît, les initiatives tunisiennes ont la particularité d’intervenir où la communauté internationale est en train de se réveiller de sa torpeur, de sa léthargie qui ont duré des décennies pour promouvoir courageusement un nouveau discours, dont l’objectif principal et primordial est de mettre un terme définitif à l’ordre mondial hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale donnant une emprise presque «divine» aux puissances occidentales qui font perdurer leur domination «colonialiste», via l’ONU et ses multiples agences, sous le fallacieux prétexte de la sauvegarde de la paix internationale, de la consécration des droits de l’homme dans leur version yankee et enfin et ce n’est pas la dernière trouvaille pour la lutte contre le terrorisme, plus particulièrement religieux, la traite des humains et le commerce des stupéfiants.
En parallèle, les privilèges accordés à certains pays, dont en premier lieu l’occupation sioniste, se poursuivent et tous ceux qui revendiquent la révision ou au moins la réduction de ses privilèges sont immédiatement taxés d’être des terroristes, voire des défenseurs de régimes dits «voyous» afin que toute voix contestataire ou même appelant au dialogue soit étouffée dans l’œuf.
Sauf qu’en Tunisie où le Président de la République n’écoute que la volonté du peuple et ne répond qu’à ses revendications réputées pour leur modération, audace et dimension prospective, on a pris la bonne habitude de dire les choses crûment et d’avancer les propositions que plusieurs soutiennent dans les coulisses ou les réunions privées. Mais n’osent jamais les exprimer, en public, de crainte des représailles politiques et surtout économiques dont ils sont sûrs qu’ils seront l’objet au cas où ils transgresseraient les tabous et exhorteraient à charger les réalités actuelles.
L’appel lancé par la délégation tunisienne à l’ONU en vue de déclarer le Moyen-Orient zone libérée des armes atomiques (voir les médias du vendredi 17 octobre), requiert une valeur historique certaine. Tout simplement parce qu’il veut dire clairement : détruisez les armes nucléaires de l’entité sioniste.
C’est une revendication qu’aucun pays, y compris parmi ceux de la région arabe, n’a pris l’initiative d’exprimer publiquement dans une institution onusienne. Et — faut-il le souligner — l’initiative tunisienne intervient à une étape historique que vit la région marquée par l’accord de paix promu par le Président américain Donald Trump qui considère que la région du Moyen-Orient est prête pour d’une paix totale et durable qui n’implique pas uniquement le peuple palestinien et les occupants sionistes.
Avec une petite nuance: le président américain, autoproclamé faiseur de paix dans le monde, ne dit pas un seul mot sur les installations nucléaires sionistes. Mais mobilise ses hommes et ses femmes pour que Téhéran lui rende tout ce que les savants iraniens ont réussi à réaliser jusqu’ici.
L’initiative tunisienne prend toute sa valeur quand on parcourt les médias internationaux, en particulier ceux du Vieux continent qui se réveille lui aussi de son long sommeil pour découvrir que Macron et le chancelier allemand applaudissent le plan Trump et ménagent Netanyahu pour éviter sa colère et ses petites phrases assassines.