Selon les données publiées de l’Institut National de la Statistique (INS), les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 2,4% sur un an au cours du troisième trimestre de l’année 2025. En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au deuxième trimestre de l’année 2025, le PIB en volume est resté quasiment stable, avec une variation de 0,0%.
L’agriculture reste le secteur le plus dynamique, avec une augmentation de 11,5 % de la valeur ajoutée, contribuant pour 0,98 point de pourcentage à la croissance du PIB trimestriel.
Pour sa part, le secteur industriel affiche une progression modérée de 1,6 %, portée par la mécanique et l’électricité (+4,9 %), l’industrie chimique (+2,4 %) et la production de métaux (+1,4 %). En revanche, l’extraction de pétrole et de gaz naturel chute de 13,1 %. Le secteur de la construction et des travaux publics progresse de 3,9 %, tandis que l’énergie, les mines, l’eau et le traitement des déchets enregistrent une hausse de 1,8 %, portée par la forte progression du secteur minier (+31,7 %).
Selon la même source, le secteur tertiaire conserve sa vitalité avec une croissance de 1,4 % de la valeur ajoutée, contribuant 0,86 point de pourcentage à la croissance globale. Cette performance est portée par l’hôtellerie et la restauration (+7,1 %), les technologies de l’information et de la communication (+2,7 %) et les transports (+0,3 %).
La demande intérieure, composée des dépenses de consommation et de l’investissement, augmente de 6,7 %, contribuant positivement pour 7,28 points de pourcentage à la croissance du PIB. À l’inverse, les échanges extérieurs nets ont un effet négatif de 4,90 points de pourcentage, en raison d’une progression plus rapide des importations (+12,7 %) que des exportations (+3,8 %).
