Des industriels du secteur automobile ont estimé, lors d’une réunion conjointe des Commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts sur le projet de loi de finances 2026, que le système fiscal actuel ne favorise pas l’investissement dans la production locale. Selon eux, les voitures fabriquées en Tunisie sont soumises à des droits de douane et des droits de consommation, contrairement aux véhicules importés par les concessionnaires, qui ne sont pas soumis aux droits de douane. Les droits de consommation sur ces derniers sont calculés uniquement sur le prix d’arrivée au port.
Les industriels ont appelé à l’exonération des composants automobiles utilisés dans la fabrication locale des droits de douane et des droits de consommation, ainsi qu’à la réduction de la TVA sur ces composants à 7%.
Lors de cette réunion tenue vendredi 14 novembre 2025, les représentants du peuple ont souligné que le renforcement de l’autonomie nationale passe par le soutien à l’industrie tunisienne. Ils se sont informés sur la capacité d’emploi, le chiffre d’affaires, le volume de production et le taux d’intégration dans le secteur des composants automobiles. Selon eux, la promotion de l’industrie locale constitue une étape essentielle vers la formation d’une industrie automobile nationale.