Sous pression, le footballeur tunisien est capable de réaliser les exploits les plus inattendus. Toutefois, il a ce vilain de défaut de tomber dans l’euphorie qui peut lui coûter cher.
La Presse — Le sport en général et le football en particulier avancent à une vitesse vertigineuse. A peine on fête une victoire qu’on doit retrouver ses esprits pour se concentrer sur le match suivant.
Mardi soir, Elias Achouri et ses camarades ont fait le match qu’il fallait en s’imposant sur le score de 3-1 face à l’Ouganda. Et même s’il y a eu ce fléchissement à la fin du match, heureusement que le but ougandais a été encaissé dans le temps additionnel au moment où l’équipe nationale menait déjà par trois buts.
Cela dit, ce laps de temps de fléchissement nous a tout de même coûté un but qui comptera dans le goal différence pour la qualification aux huitièmes de finale.
Encore heureux que le Nigeria n’a battu la Tanzanie que par deux buts à un. De ce fait, la Tunisie est leader du Groupe C à la faveur d’un but de différence par rapport au Nigeria, notre prochain adversaire et principal concurrent dans la qualification au prochain tour.
Maintenant qu’elle a réussi son entrée en lice, l’équipe de Tunisie se doit de rester maître de son destin. Pour ce faire, il ne faut pas que la pression tombe.
Car à chaque fois que la pression tombe, le joueur tunisien peut surprendre par des erreurs de débutant et un relâchement qui lui ont souvent coûté cher par le passé.
Il ne faut pas non plus surestimer le Nigeria même s’il demeure un gros morceau. A Sami Trabelsi de trouver les mots adéquats pour maintenir le même degré de concentration et la même application tactique sur le terrain.
C’est qu’à partir de demain, le plus dur commence à la CAN. La confrontation contre le Nigeria est le match le plus difficile du premier tour et dont le résultat est décisif pour la qualification aux huitièmes de finale.
Réaliser l’exploit de battre le Nigeria nous permettra de passer au tour suivant. Un résultat nul nous garantit de conserver notre leadership. La troisième option, il vaut mieux ne pas l’envisager pour Sami Trabelsi et ses hommes.
Plus de peur que de mal pour Mastouri
Remplacé à la mi-temps par Firas Chaouat, Hazem Mastouri s’est au fait évanoui après avoir reçu un coup dans un duel et le médecin de la sélection, Dr Souheil Chemli, a demandé au sélectionneur national de le faire remplacer.
Le joueur a vite repris ses esprits et s’est entraîné normalement avec ses coéquipiers dès le lendemain.
Départ ce matin
Hier après-midi à 16h00, l’équipe nationale a effectué sa dernière séance d’entraînement à Rabat.
Ce matin, la sélection mettra le cap sur Fès qu’elle rejoindra par la route.
A noter que 201 km séparent Rabat de Fès.
Aujourd’hui après-midi, toujours à 16h00, notre team national effectuera son ultime séance en prévision de l’explication contre le Nigeria.
Pour rappel, le match Tunisie-Nigéria se déroulera demain soir sur la pelouse du stade du Complexe sportif de Fès.
Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 21h00.