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Sport

Le CAB changera encore une fois de main : Le provisoire qui dure

  • 29 décembre 20:30
  • 3 min de lecture
Le CAB changera encore une fois de main : Le provisoire qui dure

L’exception fait désormais la règle chez les Cabistes…

La Presse — Le CAB est-il condamné à être dirigé en permanence par un comité provisoire? En effet, Samir Yaacoub, Mohamed Larbi, Riadh Mokdad se sont succédé afin  d’éviter au club nordiste un vide sur le plan administratif.

Et auparavant, dans un passé pas lointain, Amir Jaziri et Sami Belkahia étaient venus également pour la même mission. Le provisoire qui est malheureusement devenu la règle et non plus l’exception! Une situation qui n’est pas commode et dans laquelle le CAB ne peut pas s’épanouir.

En effet, déstabilisés en permanence, les Cabistes évoluent, l’esprit ailleurs. Comment peut-on obtenir des résultats probants dans des conditions pareilles? Il va de soi que le moral des joueurs se trouve altéré…

Un vrai problème qu’on n’est pas près de régler dans l’immédiat! La raison est simple. Tant qu’il n’y a pas de président élu, venu de son propre gré pour assumer cette responsabilité, le CAB ne connaîtra pas de stabilité.

Il n’échappe à personne que cette contrainte est valable pour tous les clubs professionnels de notre pays, Ligue 1 comme Ligue 2. C’est vraiment l’impasse! Il est temps que ceux qui veillent au football tunisien procèdent à une révision du système pour permettre au sport roi de redémarrer sur des bases solides…

Riadh Mokdad ou la dérobade?!

À peine le délai de la présidence du comité provisoire sortant arrivé à terme que les autorités régionales et le comité des Sages ont vite fait de désigner un nouveau président provisoire. Engagé pour assurer la continuité jusqu’à la fin de la saison, Riadh Mokdad a subitement jeté l’éponge, une dizaine de jours plus tard, après avoir promis à tous de faire de son mieux pour réussir la phase retour.

Pourquoi a-t-il donc accepté un tel défi en sachant que la situation matérielle est compliquée? A-t-il été trompé par ceux qui l’ont «intronisé» à la tête du club ? On ne sait pas si le président démissionnaire a apporté ou non un plus financier au CAB, mais ce que l’on sait: un responsable ne doit pas accéder à la présidence d’un club les « bras ballants».

Pour l’heure, c’est le secrétaire général et porte-parole, Saber Ben Barka, qui se charge de combler ce vide en attendant de nommer une fois de plus un nouveau président provisoire. Quel casse-tête! 

Aux dernières nouvelles dont la plus insistante donne le président du comité des Sages, Said Lassoued, partant pour cette aventure parce que, il faut l’avouer, c’en est une…

Auteur

Bechir SIFAOUI