La révolution digitale versus la corruption
DANS la philosophie du Président Kaïs Saïed, la lutte pour l’éradication de la corruption, des corruptibles et des corrupteurs demeure un dossier central qui bénéficie de la priorité absolue dans l’action gouvernementale.
Ainsi le Chef de l’Etat ne rate-t-il aucune opportunité pour affirmer que toutes les politiques et toutes les stratégies, à moyen, à long ou à court terme, ainsi que tous les mécanismes déjà opérationnels ou à concevoir dans l’avenir doivent tendre vers un objectif unique : bannir la corruption et la dépravation à jamais, aussi bien dans la mentalité que dans le comportement quotidien des Tunisiens, quels que soient la nature de la responsabilité qu’ils assument et l’environnement dans lequel ils évoluent, y compris au sein des familles ou, pour dire les choses aussi clairement que possible, principalement dans les foyers.
Parce que si la corruption peut être vaincue, c’est bien parmi ces milliers de nos enfants qui vivent quotidiennement la révolution numérique, par le biais de leurs portables et leurs smartphones.
Avec la lucidité coutumière qui marque ses interventions et ses conseils et partant de sa vision prospective dont les événements confirment, de jour en jour, la véracité, le Chef de l’Etat l’a clairement indiqué, mardi 2 décembre, en recevant les hauts participants au Sommet «l’intelligence artificielle vers l’avenir», organisé à Tunis sous l’égide du ministère des Technologies de la communication : «Le monde arabe n’a pas le droit de rater sa chance historique de réussir sa révolution digitale. Et partant, de remporter sa guerre contre la corruption».
En Tunisie, on a une longueur d’avance sur plusieurs pays arabes et l’on est dans l’obligation de faire profiter nos frères de l’expertise acquise, au fil des ans, par nos compétences dont l’accès à l’intelligence artificielle leur est désormais plus que facile. Et le Président Saïed, visionnaire qu’il est, prévoit les transformations avant qu’elles ne s’opèrent, assure toujours que la guerre anticorruption peut être gagnée, et dans un proche avenir, mais à condition que tous les partenaires à la production et aussi à l’opération politique se donnent la main et décident de faire table rase de leurs divergences politiques et de leurs différends intellectuels et idéologiques dans le but de mériter du respect des quelques pays du monde qui ont eux réussi à maîtriser cette révolution digitale. Mais qui sont, toujours, menacés de perdre leurs acquis.