gradient blue
gradient blue
A la une Culture

6e édition du festival international du film de la femme « Regards de femmes » : Le cinéma vu, pensé et vécu par elles

  • 10 octobre 19:10
  • 4 min de lecture
6e édition du festival international du film de la femme « Regards de femmes » : Le cinéma vu, pensé et vécu par elles

L’habituelle compétition officielle des courts métrages accueille cette année 15 films réalisés par des cinéastes issus de 6 pays: Tunisie, Liban, Syrie, Palestine, Egypte et Maroc. Ces œuvres concourront pour deux prix : le Prix du Meilleur film (travail complet) et le Prix de la Meilleure représentation de la femme à l’écran.

La Presse — La 6e édition du festival international du film de la femme « Regards de femmes» se tiendra du 11 au 15 octobre 2025 à Nabeul, organisée par la Fédération tunisienne des clubs de cinéma sous le patronage du ministère des Affaires culturelles et avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci).

Avec pour slogan «Nous sommes là, et nous le resterons », cette nouvelle édition demeure fidèle à la philosophie fondatrice du festival, créé en 2017 pour célébrer les femmes cinéastes et mettre en lumière leurs visions artistiques à travers des projections de films, des rencontres créatives, des débats et des ateliers de formation animés par des spécialistes et ouverts aux amateurs de cinéma ainsi qu’aux étudiants.

Ce rendez-vous annuel propose une sélection de films arabes, africains et d’Amérique Latine qui traitent des questions en lien avec le cinéma et la société selon des critères artistiques et esthétiques, et ce, dans le but d’exhorter le public à la culture cinématographique que le festival tient à diffuser.

Les projections et autres activités du festival se tiendront entre Nabeul (la maison de culture et Dar Jilane) Hammamet (HAC Espace d’art et de culture)  et Menzel Temime (le centre culturel Rid’Arts).

L’habituelle compétition officielle des courts métrages accueille cette année 15 films réalisés par des cinéastes issus de 6 pays : Tunisie, Liban, Syrie, Palestine, Egypte et Maroc. Ces œuvres concourront pour deux prix : le Prix du Meilleur film (travail complet) et le Prix de la Meilleure représentation de la femme à l’écran.

Le jury de la compétition est composé de la réalisatrice tunisienne Khadija Mkacher, de l’actrice Yasmine Dimassi, de l’acteur Mohamed Chawki Khoudja, du président de la Fédération nationale des clubs de cinéma du Maroc Abdelkhalek Belarbi, et de la productrice franco-algérienne Chiriane Leïla Bekhti.

L’atelier de développement de projets de courts métrages se tiendra à Dar Jilane, à Nabeul, sous la direction de la scénariste tunisienne Samia Amami. Il réunira 14 réalisatrices de Tunisie, Algérie, Maroc, Liban, Koweït, Jordanie, Libye, Syrie et Egypte.

Pilier du festival, cet atelier encadre et accompagne les jeunes réalisatrices, de l’idée du film à son  écriture. Cette édition incluera la formation aux techniques de présentation de projet et de pitching, encadrées par le réalisateur Ibrahim Letaïef.

Le festival rendra hommage cette année à la réalisatrice tunisienne Salma Baccar. « Salma Baccar n’est pas qu’une réalisatrice : elle est le cœur battant du cinéma tunisien, une écrivaine de la liberté, la gardienne d’une mémoire qui ne meurt pas, et la voix de toutes les femmes en quête d’elles-mêmes entre les ombres de l’histoire et la lumière de l’émancipation », soulignent les organisateurs.

En hommage à sa carrière, le festival lui consacre une masterclass retraçant son parcours, ainsi qu’une rétrospective de ses films emblématiques : Fleur d’oubli (Khoukhach), Fatma 75 et La Maison dorée (Ennafoura).

Au programme également de cette 8e édition, la section « Dialogues créatifs», qui abordera plusieurs thématiques : la promotion de l’égalité dans l’industrie cinématographique (initiatives et perspectives)  et la programmation à l’ère des mouvements féministes (nouvelles responsabilités et récits émergents).

Trois ateliers de formation viendront compléter ces rencontres : «Une minute de lumière, ou comment réaliser un film d’une minute avec un smartphone», animé par Inès Harrathi et Sahar Bakbrahem ; «Déconstruire les stéréotypes de genre à l’écran», dirigé par la formatrice française Asli Siou  et «Coordination des scènes sensibles au cinéma», encadré par la réalisatrice Ismahen Lahmar.Le festival accueillera également la présentation de l’ouvrage «Films tunisiens, critiques et entretiens», signé par la journaliste Neila El Gharbi, ainsi qu’une soirée spéciale dédiée au cinéma féminin palestinien, avec la projection de films issus du projet «From Ground Zero», produit par le cinéaste Rashid Masharawi pendant la guerre du 7 octobre 2023.

Auteur

La Presse