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UE: 68 milliards d’euros alloués à l’Afrique pour la gestion de l’immigration clandestine

  • 3 septembre 22:41
  • 2 min de lecture
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UE:  68 milliards d’euros alloués à l’Afrique pour la gestion de l’immigration clandestine

La Commission européenne a annoncé une proposition de budget extérieur record pour la période 2028-2034, accordant au continent africain la plus grande part des financements. Bruxelles a déclaré que cette initiative visait à soutenir le développement durable et à renforcer les partenariats, mais qu’elle était également directement liée à la gestion de l’immigration clandestine.

Selon le journal kenyan East Africa, la proposition alloue environ 58,4 milliards d’euros (68,35 milliards de dollars) à l’Afrique, sur un budget total de 200,3 milliards d’euros destiné à financer les priorités de la politique étrangère de l’Union européenne sur sept ans. Ces fonds proviennent du nouvel instrument de financement unifié appelé « Europe Mondiale », qui vise à regrouper les instruments de politique étrangère au sein d’un cadre unique plus flexible.

Objectifs déclarés et intérêts stratégiques
La Commission européenne a précisé que ces fonds seraient dirigés vers des projets dans les domaines du développement durable, de la lutte contre la pauvreté, de la sécurité alimentaire, de la santé et de l’éducation. De plus, ils soutiendront la paix et la stabilité par la prévention des conflits, la reconstruction post-conflit et la réponse aux crises.

Les priorités incluent également la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et la promotion du commerce et des investissements dans le cadre de la stratégie « Global Gateway ».

Toutefois, le document, selon East Africa, lie explicitement le financement à la gestion de la migration. Il stipule que les fonds contribueront à « lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière, des déplacements forcés et de l’instabilité ». La liste des projets financés couvre les secteurs de l’énergie, des réseaux numériques, des transports et de la recherche scientifique.

Auteur

La Presse

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