Retour sur La célébration de la Révolution du 17 décembre : Révolution et souveraineté : le cap réaffirmé
La célébration du 15e anniversaire de la Révolution du 17 décembre 2010, on en parle encore, tellement elle a été pleine d’enseignements, à commencer par la mobilisation populaire massive.
Ce qui est en soi porteur de plusieurs messages significatifs quant à l’adhésion du peuple à cet événement historique.
La Presse — En effet, les premiers constats concernant le déroulement de cette célébration sont venus du Président de la République lors de la rencontre qu’il a eue, dès le lendemain, 18 décembre 2025, avec la Cheffe du gouvernement, et qui a mis en exergue et la mobilisation et les messages qui en ont émergé.
D’ailleurs, selon les termes mêmes utilisés par le Chef de l’Etat, il s’agit d’une commémoration révélatrice d’une prise de conscience collective de la part du peuple prouvant, si besoin est, une connaissance des diverses réalités du pays, ce qui en fait un message clair et un appel pressant quant à la nécessité de poursuivre résolument l’œuvre tracée par le projet présidentiel, plus précisément depuis le lancement du processus du 25 juillet 2021.
La même célébration a été une opportunité de plus pour le Président Kaïs Saïed de réitérer son attachement indéfectible au respect de la souveraineté nationale, un principe qui ne peut faire, en aucun cas, l’objet de marchandage afin de consacrer le droit du peuple à disposer de son avenir et de la liberté de décision.
Ainsi, avec l’insistance sur la poursuite de la guerre de libération consistant à mettre un terme à la corruption et au complotisme, le Président Kaïs Saïed a durci ses mises en garde à l’encontre des détracteurs de la Nation, accusés de manipulation en dehors de toute légitimité avec un recours, notamment, aux réseaux sociaux et de «documents montés de toutes pièces», sans oublier les demandes à des interférences de parties étrangères.
En érigeant, ainsi, la commémoration de la Révolution du 17 décembre en événement fondateur qu’il faut inscrire en lettres d’or dans l’histoire nationale, Kaïs Saïed confère et renforce, à juste titre, une vision sacralisée de la révolution comme un capital politique immuable à exploiter en faveur des attentes sociales et économiques des populations, toutes catégories confondues et dans toutes les régions de la Tunisie sans exclusive.
Quant à la référence insistante sur la souveraineté nationale et la reddition des comptes, elle s’inscrit dans le droit fil du discours justifiant les revendications du peuple qui, dans un élan homogène, ne cesse d’exiger la reddition des comptes aux corrompus et aux manipulateurs.
Il s’agit là de réclamations justifiées contre les forces occultes et autres lobbies qui multiplient les entraves et les obstacles sur la voie du processus engagé, mais qui se voient neutralisés par la détermination présidentielle face à laquelle «nul ne sera dispensé d’assumer sa responsabilité, quels que soient son rang ou sa position», selon les termes utilisés en substance par le Président de la République.
En outre, confirmant son souci d’être à l’écoute du peuple qui vient d’attester qu’il a saisi l’importance et la gravité des circonstances actuelles, le Président de la République a assuré que le processus de l’édification de la Tunisie nouvelle est en marche sans la moindre possibilité de retour en arrière, surtout que les Tunisiens viennent de parler d’une seule voix donnant une leçon magistrale à tous les détracteurs.
Sur ce, les citoyens et les citoyennes ont prouvé qu’ils ont compris ce qui se passe et ont crié, à l’unisson, leur souci d’aller de l’avant sur la voie tracée par le peuple avec son sang, ses blessures, ses sacrifices et ses espoirs.