Une économie résiliente
Présente lors du débat, la représentante du ministère de l’Économie, Raja Boulabiar, a souligné que l’économie tunisienne avait évolué dans un contexte inédit.
Celle-ci a dû faire face à une succession de chocs externes imprévisibles, ayant eu des impacts sur les prix des matières premières et des hydrocarbures, mais aussi à des épisodes de sécheresse.
Dans cet environnement, a-t-elle ajouté, les fondamentaux de l’économie tunisienne ont été affectés. Mais elle a fait preuve d’une résilience de plus en plus marquée durant la dernière période.
La bonne performance des secteurs industriel et agricole, la croissance du PIB, l’accroissement des IDE et la maîtrise de l’inflation, enregistrés tout récemment, sont autant d’indicateurs positifs, a-t-elle expliqué.
La capacité de la Tunisie à honorer ses engagements (notamment des remboursements en bloc en 2024 et 2025), alors même que l’accès aux ressources de financement extérieur est très limité, était, selon ses dires, un atout pour le pays.
Ces résultats ont été consolidés par l’amélioration de la note souveraine de la Tunisie, mais aussi par la révision à la hausse du taux de croissance par les institutions financières internationales, a-t-elle affirmé.
Elle a précisé que pour le plan de développement 2026-2030, la priorité serait donnée à l’équilibre entre le rôle social de l’Etat et la croissance économique.
Elle a conclu en ajoutant que l’accélération des projets d’énergies renouvelables en mode PPP et l’instauration d’une nouvelle gouvernance pour assurer le suivi des projets en difficulté financés sur ressources extérieures constituaient autant d’efforts consentis pour dynamiser des secteurs stratégiques.